De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"La doctrine doit évoluer". Lors d’une conférence de presse ce samedi 21 mars 2020, le ministre de la Santé a indiqué vouloir multiplier les tests" contre le Covid-19. S’il défend la stratégie passée de la France en matière du dépistage du coronavirus, "l'enjeu, c'est d'être en mesure de multiplier les capacités de tests au moment où nous lèverons le confinement", a-t-il déclaré. "Nous devrons vérifier, pour les personnes pour lesquelles il y avait un doute, si elles présentaient ou non la maladie", rapporte BFMTV.
Coronavirus : seuls certains patients font actuellement l’objet d’un test
Comme le précise le gouvernement via sa page dédiée au Covid-19, "les patients présentant des signes de COVID-19 ne sont plus systématiquement classés et confirmés par test biologique (RT-PCR SARS-CoV-2) ".
Olivier Véran l’a d’ailleurs répété : le dépistage nécessite la mobilisation d’importantes ressources", en termes de professionnels ou de réactifs pour les réaliser. C’est pourquoi il n’est, à l’heure actuelle, pas "automatique" mais réservé, comme dans "la plupart des pays", à "des publics prioritaires".
Voici lesquels :
- les personnes présentant des signes de gravité et des symptômes évocateurs du COVID-19
- les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de COVID-19
- les personnes fragiles ou à risque présentant des symptômes évocateurs du COVID-19
- les trois premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures collectives hébergeant des personnes fragiles, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents
- les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de COVID-19
- les femmes enceintes symptomatiques, quel que soit le terme de la grossesse
- les donneurs d’organe, tissus ou cellules souches hématopoïétiques
Coronavirus : "la doctrine d’usage raisonné des tests doit évoluer"
"Testez, testez, testez". Lors de son intervention, le ministre de la Santé a cité le directeur général de l’OMS qui a délivré ce "message simple".
Il a ainsi reconnu que "la doctrine d’usage raisonné des tests doit évoluer".
"La France doit donc désormais suivre cette voie et se préparer à faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage." Il atteste également que le gouvernement travaille avec "l’ensemble des industriels en France comme à l’étranger pour augmenter ses capacités de test dans les plus brefs délais".