De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que de nombreux scientifiques cherchent des traitements efficaces contre le coronavirus Covid-19 à l'instar de la Chloroquine, d'autres se concentrent sur la conception d'un vaccin qui pourrait endiguer la pandémie, explique Numérama. Ce dernier ne verra probablement pas le jour avant une douzaine de mois, néanmoins la perspective d'une probable "immunité" face à une éventuelle résurgence saisonnière de la maladie est rassurante. Pour trouver un vaccin durable et réellement efficace, il est important que le virus en lui-même se stabilise. Heureusement pour nous, le coronavirus Covid-19 semble stable.
C'est en tout cas la conclusion de deux équipes de chercheurs italiens spécialisés en maladies infectieuses qui ont analysé le génome. L'opération a été effectuée à partir d'échantillons prélevés sur deux patients contaminés récemment. Ils ont ensuite pu analyser la comparaison avec le nouveau séquençage au génome de référence, obtenu à Wuhan, il y a plus de deux mois. L'observation est sans appel, le virus mute peu.
Un vaccin sera durable
Cela ne veut pas dire qu'il ne mutera plus sur la durée, bien évidemment. Néanmoins, la stabilité du coronavirus Covid-19 facilite la recherche de tous les scientifiques. Les deux groupes italiens ont, ainsi, observé cinq variations différentes. Un chiffre minime, lorsque le génome en question est le résultat d'une longue chaîne de transmission, en passant d'un humain à un autre dans le monde entier, et ce, pendant deux mois. Ces résultats sont donc concluants et encourageants pour la suite. Cette stabilité génétique pourrait assurer une efficacité décuplée et constante pour le ou les futur(s) vaccin(s).
Un constat chanceux pour le genre humain
Cette apparente absence de mutation est inattendue. En effet, en temps normal, les virus ont tendance à muter plus régulièrement. Au fil de leur reproduction, ils connaissent des changements au sein de leur code génétique.
Cela influence grandement la structure et le comportement du virus, ce qui empêche généralement un quelconque vaccin d'être durablement efficace. Les chercheurs se retrouvent ainsi dans l'obligation d'anticiper continuellement son évolution. C'est le cas de la grippe qui nécessite un nouveau vaccin toutes les saisons.
Immunisé à vie ?
Le coronavirus Covid-19 muterait en moyenne une à deux fois par mois, dénombre L'Express. Selon Andrew Rambaut, biologiste spécialiste de l'évolution moléculaire à l'Université d'Edimbourg, "c'est environ deux à quatre fois plus lent que la grippe", comme il l'explique dans les colonnes de la revue spécialisée Science.
Une information qui a son importance, car cela veut dire que sa dangerosité est moins susceptible de varier, à mesure que le virus se propage. Une aubaine pour les chercheurs donc, qui espèrent créer un vaccin pérenne, qui serait efficace sur plusieurs années. Selon leur avancée, cette période pourrait s'allonger pour devenir similaire à la rougeole : un vaccin à vie.