Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
En période de confinement, les comportements sont très différents d'un citoyen à l'autre. Alors que certains se débrouillent comme ils peuvent pour rester confiné chez eux le plus possible et font passer le fameux message "restez chez vous", d'autres continuent de sortir en utilisant parfois de faux prétextes.
Si certaines raisons justifient en effet une sortie du domicile, par exemple pour aller faire des courses indispensables, pour des motifs familiaux ou de santé impérieux, un grand nombre de Français utilisent des excuses peu crédibles et parfois risibles. Les forces de l'ordre font donc de leur mieux pour tenter de faire respecter les règles de confinement, malgré les actions de quelques énergumènes, qui n'ont pas l'air de saisir les enjeux du confinement. Le quotidien régional L'Est Républicain, a réalisé un panel des meilleurs prétextes utilisés pour se promener dehors.
Beaucoup d'excuses peu crédibles
Alors, entre ceux qui avancent des excuses étonnantes et ceux qui ne sont pas au courant que nous traversons une période de quarantaine, les policiers ont du travail. L'Est Républicain relate, par exemple, que deux femmes accompagnées de leurs trois enfants ont écopé d'une amende il y a quelques jours, dans la Somme, pour être sorties sans motif valable. Le prétexte évoqué ? "Nous voulions cueillir des jonquilles". Il va sans dire que la cueillette de jonquilles ne semble pas faire partie des motifs impérieux définit par l'attestation de sortie dérogatoire. La petite famille a donc logiquement été verbalisée.
"Un confinement ?"
L'Est Républicain raconte que, dans le même secteur, les policiers ont été très étonnés, lors de l'arrestation d'un homme qui se dirigeait vers le tabac sans attestation de sortie. Mais quand les agents lui ont demandé de présenter son justificatif, le passant a expliqué qu'il n'était pas au courant des mesures de confinement. Lorsque les autorités lui ont demandé s'il se tenait informé à la télévision, l'homme a répondu : "Oui j'ai la télévision, mais je regarde uniquement les chaînes musicales". Ce dernier n'a pas échappé à l'amende.
Le quotidien régional rapporte également d'autre cas, comme celui de cette femme, sortie "promener son mari diabétique, en voiture". Il relate également la stratégie étonnante d'un homme qui sortait pour acheter son croissant à la boulangerie le matin et revenait l'après-midi mais, cette fois, pour acheter son pain.
"Il n'y avait plus de bananes"
"Nous avons arrêté un homme dans le quartier de Planoise. Quand nous lui avons demandé les raisons de ce déplacement, il nous a répondu qu'il se rendait à l'Intermarché de Cassin", raconte un officier de police à l'Est Républicain. Se rendre au supermarché est bien entendu autorisé, sauf si celui-ci est parti en fumé depuis plusieurs mois, dans un violent incendie. L'excuse n'est donc pas passer auprès des autorités et l'homme a été verbalisé.
Enfin, l'une des personnes contrôlées par la police, surprise à plus de 15 kilomètres de son domicile, a même cru s'en sortir avec l'excuse suivante : "Il n'y avait plus de bananes dans le supermarché à côté de chez mo i".