Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Si les notions de suicide assisté ou encore d’aide à mourir ne sont pas encore pleinement acceptées dans notre société, la France réfléchit désormais à légaliser l’accompagnement vers la mort de patients atteints d’une maladie grave. Alors que le président de la République Emmanuel Macron a annoncé qu’un projet de loi sur la question de “l’aide à mourir” sera présenté lors du Conseil des ministres en avril prochain, la question des directives anticipées est toujours délicate. Dès lors, qu’appelle-t-on directives anticipées et comment les rédiger ?
Fin de vie : un projet de loi à venir
Dans ce contexte, la rédaction des directives anticipées reste un sujet crucial. Dans cette déclaration écrite, vous pouvez préciser vos souhaits liés à la fin de votre vie. Il est possible d’y exprimer vos vœux au sujet des traitements et des actes médicaux que vous désirez poursuivre, limiter, arrêter ou encore refuser. Avec ce document, les médecins peuvent connaître avec précision vos volontés dans le cas où vous ne seriez plus en mesure de les exprimer.
Ces directives n’ont pas vocation à être utilisées lorsque vous êtes en capacité de les partager. Vous devez être majeur pour les rédiger. Dans le contexte d’une tutelle, il est possible de les écrire avec l’autorisation du juge : il vous faudra, pour cela, joindre une copie de cette autorisation lors de la rédaction de vos directives anticipées. Elles doivent impérativement prendre la forme d’un document écrit, daté et signé avec vos noms et prénoms, ainsi que votre date et lieu de naissance. Le document doit également être manuscrit ou dactylographié.
Fin de vie : comment rédiger ses directives anticipées ?
Plusieurs moyens s’offrent à vous pour faire connaître l’existence de vos directives anticipées. Ainsi, vous pouvez informer votre médecin et vos proches, à la fois de l’existence de vos directives anticipées, mais aussi de leur lieu de conservation. Il est également possible de les confier à l’hôpital ou à l’établissement dans lequel séjournez. Lorsqu’elles sont conservées dans un dossier médical, n’oubliez pas d’informer vos proches que leurs noms et coordonnées personnelles y sont inscrits.
S’il est aussi permis de les conserver chez vous, il est recommandé de faire enregistrer vos directives anticipées dans Mon espace santé, le dossier médical partagé, et d’en informer vos proches. Vous pouvez aussi les confier à votre médecin, qui les conservera dans le dossier qu’il a constitué à votre nom.
Fin de vie : les conditions des directives anticipées
Rappelons que les directives s’imposent au médecin pour toute décision d’investigation, d’intervention ou de traitement. Elles ne s’imposent pas en cas d’urgence vitaledurant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation ou encore lorsque sont inappropriées ou non conformes à la situation médicale.
Leur durée de validité est illimitée. Elles peuvent être modifiées ou annulées à tout moment. Vous pouvez, par exemple, en rédiger de nouvelles : il est, dans ce cas, possible de demander à votre médecin ou à l’hôpital qui les conservent de supprimer les précédentes pour intégrer les plus récentes.