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Les usines de production montent en puissance à mesure que le 11 mai 2020 approche, indique Europe 1. Date à laquelle le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a annoncé la fin du confinement, ainsi que la distribution de masques de protection à tous les Français. Intitulés "masques grand public", ils seront fait principalement en tissu lavables, réutilisables, produits dans des usines françaises de textile et répondant aux exigences sanitaires de la lutte contre le coronavirus Covid-19.
Pour que chaque citoyen reçoive un masque, le gouvernement a articulé sa stratégie en trois axes principaux. La première phase a débuté depuis déjà 15 jours. Cette dernière consiste à fournir en priorité les salariés en poste dans leur entreprise et ceux dans l’administration. À ce jour, 11 millions de masques leur ont déjà été attribués.
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Une production à grande échelle
Dans ce cas-là, l’entreprise et l’Etat passent commande pour les recevoir dans les plus brefs délais, et règlent la facture directement aux fabricants. En parallèle, et ce, pour assurer la disponibilité des masques si le déconfinement a bien lieu le 11 mai 2020, les grosses usines de textiles ne cessent d’augmenter leur production. Leur objectif est clair : atteindre les 10 millions de "masques grand public" cousus chaque semaine, et ce, dès la fin du mois. Si ce but est atteint, la deuxième phase pourra alors s’enclencher. Cette dernière représente les diverses commandes que les maires et autres collectivités locales effectueront pour, ensuite, distribuer les masques à leurs administrés.
L’Etat compte énormément sur cette stratégie pour que la livraison se déroule sans encombre. Enfin, la troisième phase s’articulera autour de la réouverture progressive des magasins. À ce moment-là, les citoyens pourront, voire même devront selon l’évolution de la situation, acheter un "masque grand public". Pour l'heure, la production est assurée par les professionnels, mais cela pourrait vite changer.
Des alternatives plus artisanales
En effet, la société Saint-James qui est responsable, entre autres, de la marque de vêtements dits "marins", va bientôt commencer à produire 25 000 masques par jour. Son PDG, Luc Lesénécal, est déterminé à en vendre, par la suite, dans ses boutiques.
"On a créé les masques notamment avec nos tissus de marinières, donc ce sont des masques rayés principalement, je pense qu'on restera dans des prix tout à fait raisonnables". L’acceptation de ces masques comme correspondant aux besoins sanitaires fixés par l’Etat reste, tout de même, à définir.
Pas encore officiel
Cette option n’a pas été acceptée, mais demeure encore envisageable. La production des "masques grand public" cousus de façon artisanale n’est pas perturbé, informe Europe 1. Leur efficacité dépendra en premier lieu du respect ou non de la norme fixée par le groupe Afnor.
Ce dernier estimera donc si leur vente à l’entièreté de la population est possible. Pour le moment, les consignes et patrons de couture mis en ligne sur le site de l’Afnor dépassent les espérances : plus de 500 000 téléchargements ont été recensés ce mardi 14 avril.