De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Comme un air de déjà-vu. Emmanuel Macron va prendre la parole ce mardi 9 novembre au soir, à 20 heures, s'adressant solennellement aux Français comme il l'a fait à de nombreuses reprises depuis le début de la pandémie de Covid-19. Bonnes ou mauvaises nouvelles, le chef de l'Etat a souvent été celui par lequel les restrictions et leur levée sont arrivées. Après un an et demi de lutte contre le virus, les Français pensaient voir le bout du tunnel cet été, avec une baisse des cas continue et l'avancée de la vaccination.
Pass sanitaire, troisième dose... Toutes les pistes possibles
Pourtant, il semble que nous n'en ayons pas encore fini avec le coronavirus et les restrictions qui l'entourent. Alors que le pass sanitaire devait être levé le 15 novembre prochain, l'Assemblée nationale vient de voter son extension jusqu'à la fin du mois de juillet 2022. Le gouvernement affirme qu'il sera levé dès que la situation sanitaire l'exigera, mais quand cela sera-t-il possible ? Pas tout de suite, à en croire les dernières données de Santé Publique France. Le taux d'incidence national est désormais de 72 pour 100 000 habitants, bien au-dessus du seuil d'alerte, alors qu'il était encore aux alentours de 50 il y a une semaine. Certains départements sont encore bien en-dessous, mais la grande majorité est désormais au-dessus, signe que l'épidémie retrouve de la vigueur un peu partout.
C'est notamment pour cette raison que l'allocution d'Emmanuel Macron est très attendue ce mardi soir. Si le retour d'un confinement ou du couvre-feu semble exclu pour l'instant, d'autres leviers pourraient être activés par le président. Parmi eux, l'obligation d'une troisième dose pour les personnes âgées et fragiles ou l'extension du pass sanitaire à de nouveaux lieux. Le masque pourrait également faire son retour dans les établissements où il avait été levé en raison de l'obligation du pass sanitaire.
Emmanuel Macron pourrait aussi insister sur l'importance des gestes barrières, parfois moins respectés par la population. Certains départements font pourtant face à une recrudescence des cas, souvent rapide, et le chef de l'Etat pourrait s'adresser à eux en particulier. En attendant que le suspens soit levé à 20 heures, découvrez, dans le diaporama ci-dessus, ceux où l'évolution du taux d'incidence est la plus forte.