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Des aveux épouvantables. Deux ans après l’enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin, de nouveaux éléments viennent d’être publiés. Selon les informations du Parisien,Nordahl Lelandais se serait confié avec force détails à un codétenu à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.
Ce dernier, trentenaire condamné pour des délits de droit commun, déclare en effet à l’administration pénitentiaire avoir obtenu des confessions glaçantes de l’ancien militaire de 36 ans.
Viol, violence et meurtre
"Je ne pouvais pas garder ça pour moi, justifie-t-il. C'était important ce qu'il m'a dit." Tels ont été les mots prononcés par ce voisin de cellule lors de sa convocation par les juges d'instruction de Grenoble, fin 2018. Cet homme, libérable en avril 2019, raconte ainsi ce qu’il aurait appris, au cours de promenades et de plusieurs conversations. Nordahl Lelandaus lui aurait décrit précisément la manière dont il a violé Maëlys avant de la frapper à mort. Le Savoyard aurait aussi avoué avoir tué le caporal Arthur Noyer. Cause annoncée ? Refus de faveur sexuelle.
Ce témoignage, bien qu’indirect, pourrait être déterminant. Les magistrats instructeurs en tiendront sans aucun doute compte dans le débat juridique, qui doit probablement se clôturer à l’automne.
Un renvoi aux assises pour meurtre d’une mineure de moins de 15 ans précédé d’un viol expose en effet l’ex-militaire à la perpétuité "réelle". Elle serait assortie d’une période de sûreté illimitée.
Sites pédopornographiques et vidéos d’agression sexuelle
Depuis le début de l’enquête, malgré les nombreuses évocations d’agression sexuelle, le suspect a toujours nié les faits. Pourtant, d’autres accusations ont été portées contre Nordahl Lelandais. Il aurait agressé sexuellement et filmé deux de ses petites-cousines âgées de six et quatre ans, très peu de temps avant le mariage à Pont-de-Beauvoisin.
Bien que Lelandais dément les propos de son codétenu, il admet toutefois des penchants pédophiles, sans pour autant avouer des agressions avant 2017.
"J'ai honte", indique-t-il aux juges. "Ce sont des choses à ne pas faire. J'étais toujours sous l'influence de l'alcool et de la drogue."
Les investigations informatiques auraient pourtant révélé qu’il était un fervent consommateur de sites pédopornographiques. Il y passait en moyenne "une à deux heures par jour".
Son procès est attendu au printemps 2020.