Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Nombreuses sont les fêtes clandestines qui viennent braver les règles strictes du confinement. À Saint-Mard, en Belgique, la soirée d'anniversaire d'une femme de 28 ans se transforme en partie fine. D'après les informations du quotidien Le Point, 56 personnes ont été interpellées dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre 2020. Parmi elles, un très grand nombre de ressortissants français.
Alors que les forces de l'ordre interviennent en pleine nuit après des plaintes pour tapage nocturne, elles se rendent comptent du caractère particulier de la fête. Escort girls, nudité, oubli total des gestes barrière... Ce soir-là, de nombreuses amendes ont été dressées pour non-respect du confinement et des mesures Covid, et deux pour possession de gaz hilarant et stupéfiants. L'édile de Verton a particulièrement été choqué par les faits : "Que viennent-ils faire chez nous ? C'est interdit ! J'en ai marre. Cela est déjà arrivé, mais ici cela prend d'autres proportions. C'est totalement irresponsable…", déplore-t-il.
Orgie clandestine : une amende de 250 euros pour chaque participant
Le quotidien belge DH Les Sports+ nous apprend notamment que les faits se sont déroulés au numéro 59 de la rue d'Harnoncourt à Saint-Mard dans le gîte de Virton, en face de l'entrée d'une clinique. À leur arrivée sur les lieux, les policiers ont fait état de la présence d'une cinquantaine de personnes, dont des escorts girls, se livrant à leurs plaisirs charnels. Le propriétaire de ladite villa, lui, a également été verbalisé. Si chaque participant a d'ores-et-déjà écopé d'une amende de 250 euros avec perception immédiate, des poursuites devraient être engagées.
Comme précisé précédemment, l'orgie s'est déroulée à quelques mètres seulement d'une clinique... Où des patients Covid sont soignés.
Orgie clandestine : une partie fine en face d'une clinique où des patients Covid sont soignés
François Culot, bourgmestre de Virton, a déclaré que de nombreux appels faisaient état d'une activité suspecte en face de l'hôpital. "Je suis en colère. Certains ne respectent vraiment rien ! Organiser une fête clandestine en pleine nuit en face d'une clinique où des patients Covid sont soignés : c'est inadmissible !", confie François Culot. Ce dernier fait notamment référence aux commerçants indépendants qui souffrent de la situation du confinement tandis que d'autres "bravent les interdits de manière éhontée". "De nombreux indépendants sont désespérés. Les jeunes coiffeurs qui débutent ne s'en relèveront pas. Dans un contexte où des efforts sont demandés et où tout doit être mis en œuvre pour limiter la propagation du virus, certains bravent les interdits de manière éhontée. L'attitude de ces fêtards français est parfaitement scandaleuse !", a-t-il dénoncé.
Ce n'est pas la première fois que les parties fines belges font parler d'elles ces dernières semaines...
Orgie clandestine : quand les députés se joignent à la partie
Il y a quelques semaines, l'eurodéputé hongrois József Szájer a démissionné après avoir été au coeur d'un véritable scandale. En effet, cet homme qui siégeait alors au Parlement européen avait participé à une orgie sexuelle à Bruxelles regroupant 25 hommes, alcool et stupéfiants... En plein confinement. Cette fête clandestine a eu lieu à l'étage d'un bar de la capitale. D'après Closer, ce dernier aurait essayé de prendre la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre et aurait même tenté de faire jouer son indemnité parlementaire.