De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Partir à la retraite en avance, le pied ? Nombreux, en tout cas, sont les travailleurs qui seraient ravis de pouvoir liquider leurs droits un peu plus tôt. En l’état actuel des choses, deux obstacles les bloquent : l’âge, bien sûr, mais pas seulement. Et pour cause ! En France, il n’est guère possible de mettre un terme à sa vie active avant 62 ans, sauf cas spécifiques (pénibilité, par exemple).
L’autre obstacle évident, c’est le nombre de trimestres cotisés. Cependant, celui-ci s’avère moins infranchissable que le précédent : même sans avoir accumulé suffisamment de droits pour prétendre au taux plein, il est possible de partir en retraite. A condition, bien sûr, de pouvoir supporter le malus qui accompagne mécaniquement la pension des courageuses et des courageux qui font ce choix. Quand ils ne se le voient pas imposer.
Trimestres de retraite : tout ce qu’il faut savoir pour en accumuler en vue de son départ
Le nombre de trimestres à afficher pour prétendre au taux plein peut varier considérablement d’un individu à l’autre. C’est la date - ou plutôt l’année - de naissance qui détermine combien sont nécessaires, rappelle le service public sur son site. Plus de détails dans notre diaporama.
Pour acquérir un trimestre, il faut verser à la Sécurité sociale le montant des cotisations naturellement prélevées sur le revenu. Quiconque entend débloquer un trimestre doit, par ailleurs, avoir touché 150 fois le smic horaire sur l’année concernée. En 2020, cela signifiait percevoir au moins 1522,60 euros brut.