
Entre appels pour des travaux d’isolation, des contrats d’énergie ou des offres de mutuelle, le démarchage téléphonique s’impose trop souvent dans notre quotidien. S’il est encadré par la loi, il reste...
Avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite et la hausse de la durée de cotisation, les questionnements autour de la retraite se multiplient. Alors que certains futurs retraités se préparent à démarrer leurs démarches, il est normal de s’intéresser au nombre de trimestres cotisés. Pour un ancien sapeur pompier volontaire, existe-t-il une cotisation pour la retraite et, si oui, à combien s’élève-t-elle ?
Tandis que les stages, les périodes d'apprentissage et l’alternance vont bientôt être comptabilisés dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, la problématique du bénévolat se pose aujourd’hui. Par principe, le bénévolat ne donne aucun droit à la retraite. Peu importe le nombre de périodes réalisées, il n’est pas possible de faire valoir ses missions en tant que bénévole pour sa pension de retraite. Les revenus versés à ce titre ne correspondent pas à une rémunération propre, mais à une indemnisation exonérée de tout prélèvement social. Aucune cotisation n’est réalisée pour la retraite et vous n’ajoutez pas de trimestres à votre total.
Malgré l’impossibilité de cotiser pour sa retraite avec des activités de bénévolat, en tant que sapeur pompier volontaire, il est possible de bénéficier de certaines prestations, à partir de 20 années d’ancienneté. Ces prestations sont directement liées à la date à laquelle s’est terminée l’activité de sapeur pompier volontaire. Avant le 1er janvier 2005, l’allocation vétérance, également appelée allocation de fidélité, est accessible. Après cette date, la Prestation de fidélisation et de reconnaissance peut être attribuée, délivrée annuellement et exonérée d’impôt.