De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après la diffusion d’un post, rapidement devenu viral, sur Facebook, un débat a été lancé sur l’attribution, réelle ou fantasmée, de l’allocation de solidarité, d’un montant de 960 euros, à un étranger n'ayant jamais cotisé. Qu’en est-il véritablement ?
Retraites : les conditions d’attribution de l’allocation de solidarité
L’allocation de solidarité aux personnes âgées, également nommée Aspa, est une prestation mensuelle versée aux retraités possédant de faibles ressources et vivant en France. Elle est attribuée par la caisse de retraite de chaque assuré et son montant dépend essentiellement de la situation familiale de l’intéressé. Vous pouvez obtenir l’Aspa dès l’âge de 65 ans. Il est également possible de bénéficier de l’Aspa lorsque vous êtes une personne invalide ou handicapée et que vous pouvez justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%. Depuis le 1er juillet 2022, les revenus de votre couple ne doivent pas dépasser 1492,08 euros brut par mois afin de prétendre à l’Aspa.
Retraites : un accès plus strict pour les étrangers
Le post viral récemment lancé sur Facebook a affirmé qu’un étranger n’ayant jamais cotisé pouvait toucher 960 euros d’allocation de solidarité pour les personnes âgées alors que les Français devaient cotiser jusqu’à 64 ans. Auprès de 20 Minutes, Isabelle Sénécal, responsable du pôle plaidoyer des Petits frères des pauvres, a souligné que cette communication mettait en valeur “une profonde méconnaissance de la façon dont fonctionne cette prestation”. Les conditions d’attribution sont, en effet, plus strictes pour les étrangers, qui doivent posséder depuis au moins 10 ans un titre de séjour autorisant à travailler. Pour une douzaine de nationalités, les conditions sont donc identiques à celles prévues pour les personnes de nationalité française.