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Comment ne pas se réjouir quand les pensions de retraite augmentent ? Bien sûr, le niveau de vie global des retraités est statistiquement supérieur à celui des actifs, comme l’expliquait l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dans son dernier rapport portant sur les revenus fiscaux et sociaux des Français. Ce dernier, publié en 2021, concernait alors les émoluments perçus en 2019. Avant la crise sanitaire - ou, à minima, à l’aube de celle-ci -, les anciens actifs bénéficiaient donc de conditions médianes de vie 4,6% plus élevées que le reste de la population… Ce qui ne signifie pas, informe Boursorama, qu’ils touchaient davantage. Au contraire.
En pratique, précise la banque en ligne sur son site, les retraités profitent surtout de charges moins élevées que ne le sont celles des actifs. Malheureusement, cela ne suffit pas toujours à compenser les faibles revenus de nos aînés… Ce qu’expliquait d’ailleurs Bernadette, 77 ans, dans nos colonnes. La septuagénaire n’a que 877 euros par mois pour vivre et une fois ses charges payées, il ne lui reste que 15 euros pour vivre. Une situation dramatique, mais peut-être pas aussi rare que d’aucuns pourraient le croire.
Pension de retraite : à quelles augmentations faut-il s’attendre
Et pourtant, certaines augmentations de pension dont bénéficient les retraités se soldent par des déceptions, souligne Dossier Familial. Pourquoi ?
Avant toute chose, il importe de rappeler les augmentations de pensions auxquelles les retraités ont eu ou auront les retraités récemment. En février, comme le rappelle l’Assurance retraite sur son site, une première revalorisation des pensions a été menée. Elle a permis d’augmenter les revenus de base des assurés de 1,1%.
Depuis, Emmanuel Macron s’est engagé à réindexer les pensions de retraite sur l’inflation. Par conséquent, les retraités devraient gagner environ 4% de plus en juillet 2022.
Retraite : faut-il craindre les augmentations de pension ?
Malheureusement pour eux, un certain nombre de retraités et de retraitées perdent de l’argent après de telles revalorisations. Pourtant, la réindexation des pensions est supposée faciliter leur quotidien ! C’est, en tout cas, ce qu’a promis Emmanuel Macron qui a fait du pouvoir d’achat son dossier prioritaire, explique le quotidien Les Echos. Dès lors, comment expliquer une telle situation, en apparence paradoxale ?
Le problème, bien souvent, est le fruit de ce que l’on appelle communément des “effets de seuils”. Concrètement, certains des retraités dont les revenus augmentent se retrouvent en parallèle à payer plus d’impôts. Dès lors que les émoluments les plaçaient à l’orée d’une tranche plus imposée, il suffit parfois d’un simple coup de pouce pour franchir le rubicon… et regretter la réindexation.
Bien souvent, poursuivent nos confrères, c’est la CSG qui est responsable du malheur de ces retraités. Reste à comprendre comment de telles situations sont possibles…
Hausse de la CSG après une revalorisation des retraites : comment calculer le risque ?
Dans la pratique, l’administration fiscale applique quatre taux de contribution sociale généralisée (CSG).
- Le premier taux, aussi appelé taux 0, correspond à l’exonération pure et simple d’impôt ;
- Le deuxième taux, appelé taux réduit, correspond à une imposition de 3,8% ;
- Le troisième taux, appelé taux médian, correspond à une imposition de 6,6% ;
- Le quatrième et dernier taux, appelé taux normal, correspond à une imposition de 8,3%.
Le taux de CSG appliqué peut aussi ne pas dépendre de l’une ou l’autre des hausses précédemment évoquées : il est normalement basé sur le revenu fiscal de référence (RFR) de 2020, figurant sur l’avis d’imposition de 2021. Et les seuils à ne pas dépasser pour ne pas payer davantage sont augmentés annuellement pour tenir compte de l’inflation. Or, en 2022, il n’a été rehaussé que de 0,2%... Il est donc assez simple de l’excéder.