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Dans le contexte actuel, les Français subissent de plein fouet une inflation galopanteet la baisse importante de leur pouvoir d’achat. Face à cette situation compliquée, les récentes annonces du gouvernement mettant en jeu la fin du bouclier tarifaire et les hausses successives du gaz, mais aussi de l’électricité, ont contribué à envenimer leur quotidien. Actuellement, le gouvernement cherche, quant à lui, à faire des économies et à effectuer un redressement des comptes publics. En ligne de mire, les pensions pourraient bel et bien connaître une hausse moins importante que prévu en 2025. Explications.
Retraite : une mauvaise nouvelle pour votre pension 2025
C’est encore une nouvelle choc pour les Français : tandis que Bercy cherche, par tous les moyens, à faire des économies et à réorienter les comptes publics, le ministre chargé du Budget, Thomas Cazenave, s’est dit prêt à lancer le débat sur une sous-indexation des pensions et des autres prestations sociales l’an prochain. En clair, il est question de ne pas laisser les retraites augmenter, comme prévu, aussi vite que l’inflation, en 2025, à l’instar des prestations sociales. Un coup dur pour les principaux concernés, qui risquent fort de voir leur qualité de vie encore impactée.
Comme le notifient nos collègues de Capital, ce sujet a été mis sur la table lors de l’élaboration du budget 2025. Thomas Cazenave a parallèlement précisé “la nécessité de remettre en question l’indexation systématique sur l'inflation des prestations sociales”. Cette proposition intervient dans une période où les pensions ont été, cette année, augmentées de 5,3%, ce qui coûte plus de 14 milliards d’euros à l’Etat. Les choses pourraient, dès lors, prendre une tout autre tournure en 2025.
Retraite : le gouvernement veut faire des économies
Sur ce sujet, des économistes et experts avaient déjà critiqué la décision du gouvernement de procéder à une augmentation aussi rapide des pensions. Selon eux, “une sous-indexation aurait pu générer des économies substantielles” dans une période déjà complexe. Ancien magistrat à la Cour des comptes, François Ecalle s’était ainsi positionné en expliquant qu’une sous-indexation “d’un point aurait permis de réduire les coûts de la mesure de 2,7 milliards d’euros”.
C’est, en fin de compte, la révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2024, passées à 1% au lieu de 1,4%, qui a encouragé le gouvernement à annoncer des économies de 10 milliards d’euros sur le budget de l’Etat. L’objectif affirmé est d’atteindre ses objectifs de réduction du déficit public.
Retraite : des terrains rognés par l’exécutif
Pour l’heure, la Sécurité sociale semble préservée de ces nouvelles mais l’exécutif prévoit, là encore, 6 milliards d’économies dans ce domaine l’an prochain, ainsi que 6 milliards dans le champ de l’Etat. Thomas Cazenave a, pour sa part, estimé qu’il est est “fort probable” que l’objectif global de 12 milliards d’euros d’économies soit revu à la hausse.
Les grands postes de dépenses, comme le financement des dispositifs médicaux, ainsi que la prise en charge des maladies chroniques, sont, dans ce cadre, examinés, pour identifier des sources d’économies. Dans le même temps, une mesure de type “sous-indexation” des prestations sociales ou décalage de la revalorisation pourrait avoir lieu.