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À la fin de leur carrière professionnelle, les retraités les plus modestes peuvent toucher des allocations afin de les aider dans leur quotidien. Ainsi, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) a la possibilité d’être versée aux retraités possédant de faibles ressources, tout comme l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi), qui concerne les personnes en situation d’invalidité. Dans ce contexte, ces allocations doivent-elles être déclarées aux impôts ?
Retraite : quelles conditions pour l’Aspa ?
Si vos ressources sont faibles au moment de votre retraite, vous pouvez percevoir l’Aspa, sous certaines conditions. Il est indispensable d’être retraité, d’avoir au moins 65 ans, ou bien 62 ans si vous êtes reconnu inapte au travail, et d’avoir des revenus qui ne dépassent pas le plafond requis. Il est également essentiel d’habiter en France métropolitaine ou dans les Dom-Tom. Vous avez parallèlement la possibilité de cumuler votre retraite, votre Aspa et le revenu d’une activité professionnelle : un abattement sera toutefois appliqué en fonction de votre revenu d’activité.
Retraite : doit-on déclarer l’Aspa et l’Asi ?
L’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi) concerne, quant à elle, les personnes invalides ou celles qui ne bénéficient pas, pour le moment, de l’Aspa. Elle vous permet de compléter vos revenus afin que vous puissiez atteindre un montant total minimal. Ces deux allocations ne sont pas imposables et ne doivent pas figurer dans votre déclaration de revenus. Le plafond de ressources pour l’Aspa est, en effet, fixé à 9 609,60 euros pour une personne seule tandis que le montant maximal des ressources s’élève à 8 432,47 euros pour un célibataire dans le cadre de l’Asi.