De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La réforme des retraites pourrait faire son grand retour. Le chef de l’Etat nouvellement réélu, Emmanuel Macron, n’a pas eu l’occasion de transformer le système de solidarités inter-générations lors de sa première mandature. Cette fois-ci, comme a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet, il n’entend pas perdre de temps. Sur France 2, à la mi-avril 2022, le président alors candidat prenait en effet le temps de détailler son hypothétique calendrier. Il projette donc un report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans pour 2027 ou 2028, lequel s’accompagnerait alors d’une clause de revoyure permettant, si nécessaire, de ne pas pousser jusqu’à 65 ans. Le cas échéant, l’âge de 65 ans serait atteint en 2032.
Du reste, a fait savoir le chef de l’Etat, la réforme doit entrer en vigueur assez vite. “Dès la réforme passée durant le quinquennat, on va décaler l’âge légal de 4 mois chaque année”, a-t-il d’abord précisé, comme le rappelle Ouest-France sur son site. Avant d’insister : “À partir de 2023, il y aura quatre mois de décalage, quatre mois l’année d’après”.
La réforme des retraites est-elle nécessaire ?
Force est de constater que la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron ne fait pas consensus. En pratique, elle fait même l’objet d’une vive contestation. Certains de ses proches, c’est le cas de François Bayrou, envisagent donc le recours au référendum pour rendre le projet plus légitime.
Selon le président de la République, cette transformation est nécessaire : elle permet la survie du modèle social à la française et même son expansion. "Je veux pouvoir dès juillet indexer les pensions sur l’inflation, qui est aujourd’hui d’environ 4 %. Je veux mettre la retraite minimum à 1 100 € – elle est aujourd’hui entre 980-990 euros pour quelqu’un qui a une pension complète —, je veux pouvoir continuer à investir sur l’autonomie, notre modèle social…”, a-t-il d’abord rappeler, non sans asséner : “Je finance ces projets en continuant les réformes sur le travail et en allant vers le plein-emploi”.
Il n’empêche, une telle transformation ne peut qu’effrayer les Françaises et les Français qui approchent de la cessation d’activité. Comment peuvent-ils la préparer ? Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama ci-dessous.