De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vivement critiquée, la réforme des retraites lancée par l’exécutif engendre des débats houleux. Nombre de Français rejettent ainsi en masse la perspective de travailler deux années de plus, mais aussi la hausse de la durée de cotisation prévue par le gouvernement. Selon le texte présenté par Elisabeth Borne le 10 janvier 2023, à quel âge pourrez-vous désormais prétendre à une retraite à taux plein ?
Retraite à taux plein : l’impact du recul de l’âge légal de départ
Après avoir longuement tergiversé, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’une retraite à 64 ans au lieu des 65 ans évoqués au préalable. Avec une accélération envisagée de la réforme Touraine datant de 2014, le gouvernement prévoit d’allonger la durée de cotisation à 43 ans dès la génération 1965. Il sera, dès lors, possible de partir à la retraite dès l’âge de 64 ans, mais il faudra attendre afin d’obtenir la retraite à taux plein tant espérée. Une perspective dénoncée par les salariés, qui évoquent une réforme injuste, incapable de prendre en compte la pénibilité de certains métiers.
Retraite à taux plein : une augmentation du nombre de trimestres requis
En mettant en place cette réforme, le gouvernement entend rééquilibrer un système jugé défaillant et combler le déficit prévu dans les années à venir. Pour les Français, ce recul de l’âge légal de départ à la retraite signe l’augmentation du nombre de trimestres requis pour obtenir une retraite à taux plein. Ce sont à présent 172 trimestres de cotisation, qui seront nécessaires afin de percevoir une pension de retraite complète. Pour les personnes ayant débuté leur vie professionnelle plus tardivement, il sera possible de faire valoir leurs droits à la retraite, mais une décote sera appliquée à leur pension. Elle s’élèvera à 1,25% par trimestre manquant, dans une limite de 20 trimestres.