De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Également nommé minimum vieillesse, l’Aspa est un montant minimum accordé, sous conditions de ressources, aux personnes qui n’ont pas suffisamment cotisé aux régimes de retraite pour bénéficier d’un revenu au moment de la retraite. Cette allocation de solidarité aux personnes âgées est toutefois soumise à un cadre précis et à un contexte d’attribution spécifique. Lors d’un départ à l’étranger pour votre retraite, pouvez-vous continuer à toucher cette allocation ?
Retraite à l’étranger : les conditions de ressources de l’Aspa
Financée par l’Etat, l’Aspa est un minimum social, à l’image du RSA. Elle est ouverte à toute personne âgée d’au moins 65 ans dont les ressources annuelles, allocation comprise, sont inférieures à 11 532,96 euros pour une personne seule et à 17 904,96 euros pour un couple. L’âge minimum de cette allocation peut être réduit, dans certains cas, à l’âge de la retraite lors d’une inaptitude au travail, d’un handicap ou encore d’un ancien combattant. Il faut savoir que le montant de l’Aspa varie en fonction des ressources du bénéficiaire.
Retraite à l’étranger : pouvez-vous percevoir l’Aspa ?
Pour demander l’Aspa, vous pouvez vous adresser directement à votre caisse de retraite ou, dans le cas des veufs ou des veuves, à la caisse qui versait la retraite de votre conjoint. Les ressources prises en compte sont les revenus d’activité des trois derniers mois, au-dessus de certains montants (463,68 euros bruts pour une personne seule), les pensions de retraite de base et complémentaires, mais aussi la pension d’invalidité. Pour bénéficier de l’Aspa, vous devez obligatoirement résider en France métropolitaine ou dans les Outre-mer, sans quoi cette allocation ne pourra pas vous être versée.