Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Vous avez exercé un travail qui vous a exposé à l’amiante durant votre carrière ? Il vous est sûrement possible de profiter d’une préretraite amiante spécialement créée pour votre situation. Dès lors, dans quels cas de figure pouvez-vous prendre votre préretraite et quelles sont les démarches à effectuer ?
Préretraite amiante : quelles sont les conditions ?
Afin d’obtenir la préretraite amiante, vous devez stopper votre activité professionnelle dès l’âge de 50 ans, si vous êtes reconnu atteint, par l’Assurance Maladie, d’une maladie professionnelle engendrée par l’amiante. Il est également envisageable de mettre un terme à votre activité si vous travaillez dans un établissement de fabrication de matériaux contenant de l’amiante. La liste des établissements concernés est fixée par arrêté ministériel. Vous pouvez aussi arrêter votre carrière dans le cas où vous exercez votre profession dans un établissement de construction ou de réparation navale.
Préretraite amiante : quelles sont les démarches à réaliser ?
Pour réaliser votre demande de préretraite amiante, il est nécessaire de solliciter une allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata) auprès de la CPAM de votre lieu de résidence. Votre caisse d’assurance maladie vous donnera une réponse sous deux mois et, si celle-ci est positive, elle vous proposera une estimation du montant brut mensuel de votre allocation. Lorsque votre demande est validée, vous pouvez, à ce moment, démissionner pour partir en préretraite et percevoir l’allocation. Le montant de votre allocation sera calculé sur la base d’un salaire mensuel de référence égal à la moyenne mensuelle des salaires bruts de vos 12 derniers mois d’activité.