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Qu’ils soient professionnels ou volontaires, les sapeurs pompiers de l’Hexagone bénéficient de certains avantages lorsqu’ils décident de raccrocher le casque. Mais quels sont-ils exactement, et à quoi peut bien ressembler leur retraite ?
Tout d’abord, il convient de distinguer les deux types d’activités.
Un pompier professionnel peut exercer ce métier à partir de 18 ans, après avoir passé un concours : il devient alors employé du au sein d'un service départemental d'incendie et de secours et travaille à temps plein.
Le Sapeur pompier volontaire, ou SPV, peut s’engager à titre bénévole dès l’âge de 16 ans, et effectue des missions sur son temps libre, avec un engagement minimum sur cinq ans. Il n'est pas rémunéré mais il reçoit des indemnisations (exonérées d’impôts sur le revenu) en fonction de son grade.
En France, “7 9% des sapeurs-pompiers sont volontaires, contre 16% de professionnels (SPP)”, précise la Dépêche.
Pompiers professionnels : l’âge et le montant de leur retraite
En tant qu’agents publics territoriaux, les sapeurs-pompiers professionnels (SPP) cotisent à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL).
Pour partir avec une retraite à taux plein, ils doivent théoriquement cotiser 37 ans.
Mais ils ont aussi droit à une bonification, qui correspond au cinquième du temps des services accomplis en tant que sapeur-pompier professionnel.
“Elle s’ajoute aux services effectifs pris en compte dans la constitution des droits à pension : ce qui autorise un sapeur-pompier professionnel, lorsqu’il remplit toutes les conditions, à prendre sa retraite à taux plein après 32,5 années de services (avec la bonification, les 37,5 annuités sont alors atteintes)”, précise le site pompier.fr.
Ainsi, la plupart des SP professionnels, recrutés vers l’âge de 25 ans, peuvent partir à la retraite aux alentours de 57 ans, avec un taux plein.
Le montant de leur pension est fixé à 75% de leur salaire.
Les SPP ont par ailleurs la possibilité de se constituer une retraite complémentaire en cotisant auprès de la Caisse nationale de prévoyance de la Fonction publique (Préfon-retraite).
Ils peuvent aussi bénéficier de la “prime de feu”, qui majore leur pension (elle représente 25 % du salaire de base), pourvu qu’ils aient exercé au moins 17 ans en qualité de SPP et qu’ils aient atteint l’âge légal de départ à la retraite de leur génération.
Pompiers volontaires : des avantages particuliers
Quant aux SPV, étant bénévoles, ils ne peuvent théoriquement pas cotiser et donc, ne reçoivent pas de pension de retraite une fois qu’ils décident de cesser cette activité. Toutefois, ils sont éligibles à certains avantages :
- si leur activité est antérieure au 1er janvier 2005 : ils peuvent bénéficier, sous conditions, de l'allocation de vétérance ou de l'allocation de fidélité. Son montant varie de 498,04 € mensuels pour 20 années de service, à 1 992,11 € pour 35 années de service.
- si leur activité est postérieure au 1er janvier 2005 : ils peuvent recevoir, sous conditions toujours, de la Prestation de fidélisation et de reconnaissance (PFR ou PFR1). Cette prestation est délivrée annuellement en décembre et est exonérée d'impôt.
Par ailleurs, si le sapeur pompier volontaire décède dans le cadre de ses missions, une pension de réversion peut être versée à sa famille.