Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Un véritable parcours du combattant ! Le départ à la retraite, cela ne surprendra personne, peut ressembler à un chemin d’obstacles. Quiconque ne souhaite pas voir son avenir financier amputé se doit donc de faire preuve de vigilance. Les pièges sont nombreux et “la numérisation des démarches n’est évidemment pas sans impact puisqu’elle signifie qu’il faut penser à la constitution du dossier bien en amont”, observait Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’Epargne, qui détaillait alors le bourbier dans lequel d’aucuns se noient parfois. Aussi, n’oubliez pas de rassembler l’ensemble des éléments de votre parcours : vous en aurez besoin pour justifier de certains droits acquis malencontreusement oubliés par l’administration…
Hélas, même ceux qui ont préparé très en amont et très consciencieusement leur cessation d’activité ne sont pas à l’abri d’une triste erreur. Et pour cause ! Ces dernières peuvent survenir après le dépôt du dossier, quand il revient à l’administration fiscale de calculer la réalité de la pension, ainsi que l’a déjà expliqué Planet par le passé. Les erreurs sont parfois légions !
A quelles erreurs faut-il faire attention, après avoir soldé ses droits ?
Toutes les Françaises et tous les Français dépendant du minimum vieillesse feraient bien de prêter attention, indique ainsi Capital. Le dernier rapport de la Cour des comptes sur la question, publié le mardi 5 octobre 2021, est évocateur. L’allocation de solidarité due aux personnes âgées est normalement accordée sous conditions de ressources, d’âge ainsi que de résidence, rappellent nos confrères. Hélas, jugent les Sages de la rue Cambon, ces règles seraient très complexes… Ce qui engendrerait de (parfois graves) erreurs dans au moins un dossier sur quatre. La fraude est aussi très prévalente.
Autre point essentiel : de nombreux retraités ne pensent pas à la demander. Ce genre d’inattention - ou de défaut d’information ! - peut coûter cher. “Selon une étude de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), le taux de non-recours se situait entre 34 et 49 % selon les hypothèses retenues”, insiste la Cour.
C’est loin d’être le seul dispositif à l’attention des retraités qui se soit parfois montré… peu fonctionnel.
Pensions de retraites : attention aux (très) nombreuses erreurs
L’intégralité des pensions de retraite sont susceptibles d’être minorées du fait d'erreurs récurrentes, rappelle Dossier Familial. Leur nombre, ainsi que l’illustrent bien les différents rapports de la Cour des comptes ; année après année. En 2020, indiquent nos confrères, une pension sur six “nouvellement attribuée ou révisée” faisait l’objet d’une erreur. Dans certaines caisses métropolitaines, la proportion peut même grimper jusqu’à… une prestation sur cinq !
Dans l’écrasante majorité des cas, ces erreurs pénalisent - parfois de façon très conséquente - l’assuré. Ainsi, l’année passée, le manque à gagner médian était évalué à 123 euros sur douze mois. Cependant, dans certains cas, il peut excéder les 1 000 euros par an.
Pensions de retraites : quelles sont les erreurs les plus régulières ?
En pratique, l’essentiel de ces anomalies sont liées à une mauvaise prise en compte du parcours professionnel de l’assuré, informe encore Dossier Familial. A lui seul, ce type d’erreur représente 60% des problèmes rencontrés par les retraités. Mais régulièrement, elles reposent aussi sur… “la prise en compte de ressources erronées pour l’attribution des pensions de réversion et du minimum vieillesse”. Que vous la touchiez ou non, il est donc utile de se montrer vigilant.
La situation devrait, théoriquement, s’améliorer en 2021. La CNAV rappelle en effet le projet de mise en oeuvre du “répertoire de gestion des carrières unique et du système de régularisation des carrières”, susceptible de permettre à la branche vieillesse de gagner en fiabilité.