De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Moins d’impôts, plus de retraite. C’est ce que semble en tout cas proposer la Confédération des PME (CPME), qui énonçait récemment ses propositions en matière de fiscalité et de solidarité inter-générations à l’approche du dernier grand scrutin de ce quinquennat. En pratique, souligne BFMTV, il s’agit moins de garantir une hausse de pension aux assurés actuels que de pousser les actifs d’aujourd’hui à travailler plus longuement : comme le Medef (Mouvement des entreprises de France) et un certain de candidats, la CPME prône un report du départ de l’âge légal de cessation d’activité.
Il faut, selon elle, introduire "une part de capitalisation dans le modèle actuel" ; basé sur le système de la répartition. En pratique, insiste l’organisme, il convient de s’inspirer de la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP). Cependant, François Asselin ne s’arrête pas là et souhaite évacuer l’un des sujets les plus préoccupants tout de suite : la prochaine transformation de notre modèle ne doit pas servir à "financer la dépendance". C’est là la mission de l’Etat, assure-t-il, pas des retraités.
Impôts : que financent les retraités au juste ?
Force est de constater, en effet, que les retraités participent d’ores et déjà considérablement à l’effort national. Ils doivent régler plusieurs impôts ; dont Planet vous propose une liste non exhaustive dans son diaporama que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Il serait difficile de prétendre, en tout cas, que les retraités ne financent pas les mêmes travaux que les actifs. Comprendre : dette nationale, services publics, chantiers d’envergure…