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Le système par répartition va donc être mis à rude épreuve. Obligatoire, il fonctionne selon un principe simple : le montant total des cotisations versées annuellement par les salariés et les entreprises est utilisé pour payer les pensions des retraités. Ce système est réputé "contributif", les retraités perçoivent une pension dont le montant est proportionnel aux cotisations acquittées durant leur période d’activité.
Pour fixer le montant de la pension de vieillesse, 3 facteurs sont pris en compte : le salaire annuel moyen (SAM), le taux et la durée d’assurance au régime général (RG), exprimée en trimestres. Les caisses de retraite appliquent alors la formule suivante : Salaire annuel moyen X taux X durée d’assurance au RG divisé par la durée d’assurance maximum retenue.
L'âge légal progressivement porté à 62 ans
Pour bénéficier du régime de base, à taux plein, il faut avoir cotisé durant un certains nombre de trimestres. Ce nombre ne cesse de s’allonger. Il dépend des années de naissance : de 160 pour les assurés nés en 1948, il atteint par exemple, 166 trimestres pour ceux nés à compter de 1955.
A défaut d’atteindre le nombre de trimestres nécessaires, la pension est réduite jusqu’à un âge "libératoire", par exemple 67 ans, pour les cotisants nés après 1955.
Il faut aussi atteindre un âge "légal" pour liquider ses droits à la retraite. Là aussi, la durée requise ne cesse de s’allonger. Si l’âge minimum est toujours fixé à 60 ans pour les assurés nés avant le 1er juillet 1951, il est porté progressivement à 62 ans, en fonction de l’année de naissance de l’assuré. Ainsi, les cotisants nés après 1955, devront patienter jusqu’à 62 ans avant de pouvoir quitter la vie active.