Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Plusieurs fois, il s’est essayé à la réforme des retraites. Emmanuel Macron, désormais formellement et officiellement candidat à sa propre succession, a de nouveau fait de la transformation du modèle de solidarité inter-générations français une priorité de son projet. Et cette fois, il ne prône plus un bouleversement systémique aussi ambitieux que celui défendu au cours de son premier quinquennat ; jusqu’à l’arrivée du coronavirus Covid-19 en décembre 2019. Il s’agit désormais, comme a pu l’expliquer Planet à plusieurs reprises, d’une évolution paramétrique consistant à reporter l’âge légal de départ aujourd’hui fixé à 62 ans.
Ce nouvel engagement, qui va à l’encontre des promesses prises en 2016 et 2017 alors qu’il menait campagne pour remporter l’Elysée, prend en compte les différentes crises économiques dont la France a pu faire l’objet. Dès lors, il s’agit pour Emmanuel Macron de convaincre les Françaises et les Français qu’il faudra "travailler plus". Pas seulement jusqu’à 64 ans, comme peut le proposer Eric Zemmour, mais bien davantage jusqu’à 65 ans, ainsi que le défend Valérie Pécresse. Naturellement, ce genre de bouleversement - peu importe par qui il pourrait être mené - ne saurait s’avérer immédiat. L’économiste Philippe Crevel s’en expliquait d’ailleurs dans nos colonnes, en décembre dernier.
Réforme des retraites à la Macron : quelle sera la génération sacrifiée ?
"On ne réhausse pas l’âge de départ de 62 à 64 ans du jour au lendemain. C’est une mesure qui se programme sur un quinquennat en général", détaillait à l’époque le spécialiste. Cela signifie donc que certaines générations n’auront pas à souffrir les effets d’une pareille réforme, si Emmanuel Macron, Valérie Pécresse ou Eric Zemmour accédaient à l’Elysée à l’issue du deuxième tour.
D’après Le Nouvel Observateur, le président sortant prévoit de contraindre toutes les Françaises et tous les Français nés en 1961 ou après à travailler jusqu’à 65 ans au moins pour prétendre au départ à l’âge légal. Ce qui ne serait pas sans effet néfaste sur le montant de leur pension (complémentaires et du régime général…) comme l’a déjà expliqué Planet…