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Invité à réagir sur BFMTV au prolongement de la garde à vue de cinq des six employés d’Air France soupçonnés de violences, Jean-Luc Mélenchon a déclaré mardi matin être prêt "à aller en prison" avec eux, et même "à leur place". L'ancien leader du Parti de gauche a ensuite enjoint les salariés à "ne pas céder, à ne pas avoir peur", et même à "recommencer". "Pensez à ces types ! Vous trouvez normal que dans la même entreprise où l'on met cinq types en prison pour avoir arraché une chemise, le même type se soit augmenté de 400% son salaire parce qu'il est PDG ?, a-t-il questionné. Il y a un minimum de dignité à reconnaître aux gens."
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Visiblement remonté, l’ancien candidat à l’élection présidentielle ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a répété à plusieurs reprises : "Pour l’instant, ce n’est que la chemise". Une allusion à la chemise du DRH déchirée par les manifestants.
"On n’a pas été cherché Monsieur Sarkozy dans son lit"
Qualifiant "d’abus" le prolongement de la détention des cinq salariés, il a également déclaré : "On n’a pas été cherché Monsieur Cahuzac dans son lit, on n’a pas été cherché Monsieur Sarkozy dans son lit, (…) mais quand c’est un travailleur, (…) alors on va le chercher comme un bandit".
Suite aux propos de Jean-Luc Mélenchon, un syndicat de dirigeants de TPE (Les 97%), a annoncé son intention de déposer plainte. "Ces incitations à l'agression et ce discours de haine, systématiquement dirigé contre les chefs d'entreprises, est insoutenable et doit être sévèrement condamné", a déclaré le syndicat dans un communiqué.