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Une question sensible. Mercredi, Ségolène Royal était l’invitée de Questions d’info sur La Chaîne Parlementaire. Après avoir été interrogée sur les questions environnementales et son soutien apporté à la candidature d’Emmanuel Macron en mai dernier, l’ancienne ministre de l’Ecologie a évoqué la campagne qu’elle a menée en 2007 pour l’élection présidentielle.
Comparant les élections présidentielles de 2007 et 2017, Ségolène Royal a évoqué les difficultés qu’elle a pu rencontrer, notamment le manque de soutien de son propre parti. "Il y avait une stupéfaction par rapport à l’émergence d’une femme qui battait tous les éléphants du parti. Autant les militants étaient enthousiastes et présents, autant dans l’appareil du parti, c’était considéré comme une anomalie", a-t-elle expliqué.
En 2006, Ségolène Royal avait remporté la primaire socialiste dès le premier tour face à Laurent Fabius, ancien président de l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre, et Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre. Mais c’est une question sur le soutien de François Hollande - son compagnon de l’époque - dans sa campagne qui a semblé déstabiliser l’ancienne ministre.
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"Vous auriez eu besoin d'un Antoine Veil à ce moment-là ?"
Un journaliste a en effet implicitement remis en question le soutien qu’a pu apporter François Hollande à Ségolène Royal. "Vous auriez eu besoin d'un Antoine Veil à ce moment-là ?", lui a-t-il demandé, faisant référence au soutien indéfectible apporté à Simone Veil par son mari tout au long de sa vie et de ses combats. "Bonne question ! Subtile, joker !", a répondu en rigolant celle qui vient d’être nommée ambassadrice pour les pôles.
Si elle a réussi à esquiver cette question, Ségolène Royal a néanmoins précisé qu’avoir une famille unie à ses côtés était "essentiel". Pourtant, un mois à peine après sa défaite à l’élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy, au soir du second tour des élections législatives de 2007, le couple Hollande-Royal, parent de quatre enfants, annonçait officiellement sa séparation.