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Selon les informations d'Europe 1, la tension entre Nicolas Sarkozy et Nathalie Kosciusko-Morizet est à son comble. En cause, la cacophonie sur le "ni-ni" à laquelle a participé la vice-présidente de l'UMP. 

Au moment de la nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet à la vice-présidence de l’UMP, les relations entre cette dernière et Nicolas Sarkozy n’étaient déjà pas au beau fixe. En cause, ses propos sur la loi Taubira qui contredisaient littéralement ceux tenus quelques jours plutôt par l’ex-chef de l’Etat lors du meeting du Sens Commun.

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Compte tenu du contexte, le nouveau président de l’UMP ne lui avait pas donné le secrétariat général mais lui avait promis une "totale liberté de parole" en la nommant vice-présidente (dont les prérogatives exécutives restent encore à définir). En appelant à faire barrage au FN dans le Doubs (et donc à voter PS), NKM serait-elle allée trop loin ? À en croire les informations d’Europe 1, c’est une évidence. Rien ne va plus entre l’ex-président et son ancienne ministre de l’Ecologie.

NKM, "un problème"?

Selon un proche de l’ex-chef de l’Etat cité par la radio, l’intéressé commence à s’agacer de la liberté de parole confiée à la candidate malheureuse à la mairie de Paris. "Cette fois, il a pris conscience qu’elle était un problème" a soufflé ce conseiller à nos confrères.

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Dans l’entourage de Nicolas Sarkozy on assure que Nathalie Kosciusko-Morizet sera éjectée du dispositif à l’occasion de la refonte du parti (donc vraisemblablement après les départementales voire les régionales). Si d’autres dans la "sarkozie" minimisent la tension qui s’est installée entre les deux, d’autres au contraire estiment que leurs ambitions respectives vont inéluctablement entrer en collision. En effet, NKM n’exclut pas l’idée de représenter la droite en 2017… Affaire à suivre.