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Ce lundi 17 juillet 2023, Elisabeth Borne a été confortée à Matignon par Emmanuel Macron. Toutefois, la Première ministre doit procéder à un remaniement de son gouvernement d'ici la fin de la semaine. Si le doute plane encore sur la présence ou non de tel et tel ministre en son sein, pour Marlène Schiappa la question ne se pose plus : la secrétaire d’État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative sera probablement remplacée d’ici la fin de la semaine.
Marlène Schiappa : une fidèle des premières heures…
Pourtant, Marlène Schiappa est une fidèle de la première heure du macronisme. Arrivée au gouvernement il y a six ans, elle a tour à tour occupée le poste de secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de ministre déléguée chargée de la Citoyenneté auprès du ministre de l’Intérieur et, actuellement, de secrétaire d'État chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative. Elle n’a pas eu peur de s’impliquer lors de moments sombres des quinquennats Macron (crise des Gilets jaunes, scandale Benalla), ni d’occuper l’espace médiatique. Un peu trop peut-être…
… devenue un "boulet"
Déjà en 2017, alors chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa est critiquée pour ses prises de position. Sur Twitter, elle publie par exemple des photos d’elle, traversant de nuit, en robe d'été, le quartier de La Chapelle à Paris, réputé pour être un haut lieu du harcèlement de rue, avec la légende : "Les lois de la République protègent les femmes, elles s'appliquent à toute heure et en tout lieu", rapporte Le Figaro. Un exemple parmi d’autres. Le temps passe et les polémiques s’efface. Mais, cette année 2023, est véritablement celle de tous les scandales.
Critiquée pour son implication dans la gestion du Fonds Marianne, lancé à la suite de l'assassinat de Samuel Paty pour subventionner des associations républicaines, elle est prise dans une enquête pour détournement de fonds. Le Sénat lui reproche une "grande opération de communication" et que le Fonds Marianne soit devenu "un boulet attaché à l'allégorie de la République", rapporte franceinfo.
S’ajoute à cela son interview pour le magazine Playboy, vivement critiquée par les oppositions mais aussi par la majorité présidentielle. "C’est un boulet pour nous. Il faut qu’elle parte au prochain remaniement", fustige un membre de Renaissance pour Le Parisien. Ce qui pourrait bien être exaucé.