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Alors que la gauche a enregistré un tollé dimanche dernier, Jean-Yves Le Drian fait partie des rares candidats socialistes à être arrivés en tête du premier tour des élections régionales. Le ministre de la Défense a en effet totalisé 34,9% des suffrages en Bretagne. Un score tout à fait honorable que Jean-Yves Le Drian espère bien dépasser au second tour et ce, sans l’aide des écologistes.
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"Je m’en fous"En effet, ainsi que le rapporte le Canard Enchaîné, le ministre aurait refusé d’accepter des écologistes sur la liste qu’il présentera dimanche. Et alors que François Hollande et Manuel Valls souhaitaient pourtant le contraire, Jean-Yves Le Drian aurait été jusqu’à leur faire du chantage, rapporte l'hebdomadaire. "SI on m’impose de prendre six écolos, je démissionne du gouvernement", leur aurait-il lancé. Ce à quoi le président aurait répondu : "Démissionner pour trois écolos, c’est peut-être un peu excessif". Mais alors que le ministre n’aurait rien voulu entendre, Manuel Valls aurait pris son relais mardi matin pour tenter de faire changer d’avis Jean-Yves Le Drian. "Tu sais que ton attitude menace l’accord national conclu avec EELV. Tu peux faire perdre Barto en Ile-de-France", lui aurait-il dit pour faire pression. "Je m’en fous !", lui aurait en retour argué le ministre.
"La gauche est rassemblée partout… sauf en Bretagne", aurait de son côté déploré l’entourage de Manuel Valls. Jean-Yves Le Drian est "un bonnet d’âne du rassemblement, aurait quant à elle raillé Emmanuelle Cosse, la patronne d’EELV, dans un communiqué. Cette attitude lamentable est navrante pour la démocratie et affaiblit considérablement la mobilisation des écologistes dans cette région. La Bretagne n’est pourtant pas une région qui souffre d’un trop plein d’écologie".
En vidéo - Jean-Yves Le Drian, "l'Empereur de Bretagne"