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Une même expression qui a plusieurs sens. La semaine dernière, en plein entre-deux tour des élections régionales, Claude Bartolone, alors candidat PS en Ile-de-France avait attaqué sa rivale LR Valérie Pécresse en l’accusant de défendre "Versailles, Neuilly et la race blanche". Des propos qui avaient provoqué un tollé et fait écho à celui déclenché quelques semaines plus tôt par Nadine Morano. En octobre dernier, l’eurodéputée avait été pointée par une grande partie de la classe politique pour avoir elle aussi parlé de "race blanche". Le patron de son parti, Nicolas Sarkozy, avait même décidé de l’exclure des listes Les Républicains pour les régionales.
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"Race blanche" et "race blanche"Mais si Claude Bartolone et Nadine Morano ont tous les deux évoqué la "race blanche", pour l’ancienne ministre, ils ne faisaient pas référence à la même chose. Selon, elle, en reprenant cette expression, le socialiste a insulté une partie de la population française, tandis qu’elle ne faisait que faire référence au gaullisme. "Lui, il a stigmatisé une population, ce qui n’a pas été du tout mon cas, a-t-elle expliqué lundi sur RMC. Parce que lui, il stigmatisait Neuilly, Versailles…. Je trouvais ça hallucinant, l’expression qu’il était en train d’utiliser. Alors que moi je reprenais, je faisais allusion au général de Gaulle, pour reprendre les origines à la fois historiques et ce qu’il a écrit".
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Nadine Morano a ensuite insisté en soulignant qu’elle parlait "d’un contexte de vague migratoire" et rappelait "que nous sommes dans un pays de race blanche aux racines chrétiennes comme le disait de Gaulle", alors que Claude Bartolone évoquant quant à lui "la stigmatisation" d’une partie de la population.
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