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Ira, ira pas ? Le mystère reste entier concernant la candidature de François Hollande à la prochaine élection présidentielle. Mais loin de dépendre de sa volonté de briguer un second mandat, sa candidature dépend désormais de la courbe du chômage. C’est en effet ce qu’a annoncé le chef de l’Etat lundi soir. Au cours du dîner annuel de l’Association de la presse présidentielle, François Hollande a en effet lié ses intentions à la baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
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"Une baisse crédible, longue et répétée""Ce qui compte, c’est la tendance", a-t-il affirmé à propos des derniers chiffres du chômage communiqués un peu plus tôt dans la journée. "Il y a un tassement. Il y a les effets de la reprise de la croissance qui s’est faite au premier semestre", a ensuite commenté François Hollande avant d’affirmer : "C’est à partir de cette reprise et de la croissance au second semestre que l’objectif d’une baisse durable pourra être atteint". Et le président de préciser ensuite que, selon lui, une "baisse durable" se traduira pas "une baisse crédible, longue et répétée" du chômage "tout au long de l’année 2016".
Jugeant impossible de faire revenir le niveau du chômage à celui de 2012, François Hollande a poursuivi en expliquant qu’il allait consacrer la fin de son mandat à "(le) faire diminuer suffisamment longtemps pour que ce soit suffisamment crédible" car, "le quinquennat, c'est jusqu'en mai 2017 mais une élection présidentielle commence avant". Des propos que le président a toutefois nuancé en affirmant après que "rien n’empêche les partis d’organiser" une primaire mais que "ça ne (l)e concerne pas. Pour l’instant…". Cette échéance "n’est pas la mienne", a même ajouté le locataire de l’Elysée. Tout dépendra donc du chômage.