Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Les propos tenus samedi dernier par Eric Woerth n’en finissent pas de faire des vagues. Sur le plateau d’iTélé, l’ancien ministre a en effet affirmé que la mort des deux militaires tués par Mohamed Merah à Montauban en 2012 ne s’inscrivait pas dans le cadre d’un "attentat" mais plutôt d’un "crime furieux". "Ce n’est pas Daech, ce n’est pas un réseau international", a-t-il déclaré.
Une sortie qui a fait réagir sur la toile et dans la classe politique, mais aussi le père d’une de ces deux victimes. "Falsifier les faits c’est du révisionnisme. Cette stratégie qui consiste à nier les faits pour nettoyer un bilan catastrophique, c’est abject", s’est en effet emporté Albert Chennouf-Meyer, rapporte 20 Minutes. Furieux, l’homme a également annoncé sur France 3 son intention de porter plainte contre Eric Woeth pour "contestation de crime contre l’Humanité et diffamation" et pour "atteinte à l’honneur" de son fils.
Le père de famille exige des excuses
Albert Chennouf-Meyer ne s'est pas arrêté là. Le père de famille endeuillé a également porté plainte contre Nicolas Sarkozy à cause des propos qu’il a tenus en décembre dernier sur Europe 1. L’ancien chef de l’État avait alors estimé qu’il n’y avait "pas eu un seul attentat en France" de 2002 à 2011.
Très remonté, le père du militaire tué en 2012 a toutefois précisé sur Twitter qu’il était prêt à retirer ses plaintes si Nicolas Sarkozy et Eric Woerth présentaient leurs excuses. Ce que, pour le moment, aucun d’entre eux n’a fait. L’ancien membre du gouvernement a seulement expliqué sur le réseau social que ses propos avaient "déformés" et qu’il s’agissait d’une "tentative d’instrumentalisation".