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Après la victoire d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, la nomination de Manuel Valls à Matignon fait couler beaucoup d’encre outre-Pyrénées. Sans compromis, l’édition espagnole du Hufffington Post titre "ces espagnols qui gouvernement la France" quand le quotidien catalan El Peridodico dresse le portrait du "nouvel homme fort de la France" et qui lui accorde sa Une tout comme le quotidien nationaliste El Punt Avui qui ne manque pas de rappeler qu’il s’agit du "catalan" Manuel Valls. Mais que retient-on vraiment en Espagne du nouveau Premier ministre ?
Un catalan fan du FC Barcelone
Sans surprise, c’est la presse catalane qui met l’accent sur cet aspect. On y rappelle allègrement l’attachement que nourrit Manuel Valls au FC Barcelone comme le relève, par exemple, le quotidien sportif El Mundo Deportivo : "le ministre l’assure, mon club c’est le Barça" peut-on lire sous la plume de Francesc Aguilar. Comme nous vous le rappelions hier, l’hymne du club catalan a été composé par le cousin germain du père du nouveau Premier ministre.
Même verve régionaliste pour le grand quotidien catalan La Vanguardia qui ne boude pas son plaisir de voir en France un "Premier ministre de Barcelone, supporteur du Barça et qui parle catalan".
Mais si la presse catalane souligne la spécificité de l’identité de Manuel Valls, les quotidiens nationaux titrent eux sur le choix politique que représente la nomination de cet "Espagnol".
"Tourner à droite"
Alors que le quotidien de centre droit El Mundo parle d’un "Espagnol pour un gouvernement de combat", quand celui de centre gauche EL Pais retient que "Hollande met un dur à la tête du gouvernement après l'échec électoral". L’édition espagnole du HuffPost ne manque pas de faire la comparaison avec Nicolas Sarkozy et de rappeler que Valls tient "des positions plus dures en matière d’immigration" lui qui pourtant "parle avec fierté de ses origines catalanes".
Ceci rejoint ainsi l’analyse de l’édito d’El Mundo signalant que le président Français a préféré "tourner à droite pour éviter un autre échec électoral". Même si plusieurs journaux ont de sérieuses réserves sur la pertinence du choix de François Hollande, tous saluent ce Premier ministre qui "parle un catalan tout aussi fluide que son castillan".
Le parallèle avec Anne Hidalgo
Élue dimanche soir maire de Paris, "l'andalouse" Anne Hidalogo a, elle aussi, fait parler d'elle dans la presse ibérique. Plusieurs quotidiens ont ainsi accordé leur Une à celle qui succède à Bertrand Delanoë. Présentée comme une "fille d'immigrés espagnols", les journalistes rappellent qu'elle est native de Cadiz et apprécient particulièrement "sa maîtrise" de la langue de Cervantes.