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Le président de la République s'est défendu d'être à la tête d'un plan "diabolique" visant à affaiblir Nicolas Sarkozy d'ici la présidentielle de 2017.

François Hollande ne "combine" pas. C’est en tout cas ce qu’il assuré jeudi soir lors d’un point presse en marge d’un sommet à Bruxelles. "Il ne s’agit pas de chercher je ne sais quelles combinaisons qui ne relèvent pas de ma conception de la vie politique mais plutôt la concorde pour l’intérêt du pays", a-t-il fait valoir. Le chef de l’Etat répondait alors aux informations révélées quelques heures plus tôt par plusieurs médias et selon lesquelles, lui et Manuel Valls manœuvreraient pour affaiblir Nicolas Sarkozy d’ici la prochaine élection présidentielle. Un "plan diabolique" qui consisterait en un rapprochement entre la majorité et plusieurs ténors de la droite et du centre sur différents sujets d’actualité. Ce que réfute  François Hollande.

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Ecouter "l’opposition quand elle a des propositions à faire"Car si le président reconnaît des rapprochement avec l'opposition, il assure en revanche que c'est dans un souci de "concorde" nationale et non pour démolir son potentiel rival de 2017. "Les clivages existent, chacun les connaît, ils fondent une vie démocratique. Ce qui compte, et c’est l’esprit que est le mien, c’est de faire en sorte qu’autant que possible le dialogue puisse s’ouvrir, et notamment avec l’opposition lorsqu’elle a des propositions à faire", a-t-il ainsi expliqué, avant de rappeler que "ça a notamment été le cas en matière de lutte contre le terrorisme avec les élus des territoires". François Hollande a ensuite poursuivi en appelant à ce qu’il y ait "toujours la volonté d’entendre, d’écouter, de dialoguer, même si la décision, on le sait, est du pouvoir politique qui en assure et en assume la responsabilité".

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