De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les mesures sanitaires vont-elles disparaître fin mars-début avril ? C’est en tout cas ce qu'espère le gouvernement. Avant ça, l'exécutif avait déjà commencé à alléger les restrictions sanitaires depuis le début du mois. En effet, depuis le 2 février, les jauges dans les lieux recevant du public ont été levées, le télétravail n’est plus obligatoire et le port du masque n’est plus exigé en extérieur.
À partir du 16 février prochain, les discothèques rouvriront leurs portes et il sera à nouveau possible de consommer sans être assis dans les bars ainsi que les restaurants. Aussi, "la consommation et la vente de nourriture et de boissons dans les stades, les cinémas ou les transports en commun [seront] de nouveau autorisées", indique le site du service public.
Ce vendredi, le ministère de la Santé a indiqué que le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au pass sanitaire dès le 28 février. En revanche, les transports ne seront pas concernés.
Depuis quelques jours, l'amélioration des indicateurs épidémiques comme la baisse du taux d’incidence (2163 cas pour 100 000 personnes) et la baisse du taux de positivité des tests (31,7%) laisse entrevoir une possible fin du pass vaccinal et du port du masque d’ici quelques semaines. Ce matin le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a précisé sur Europe 1, la condition sine qua non pour la levée du pass vaccinal dès fin mars-début avril : "Les mesures de lutte contre l'épidémie seront levées dès lors qu'on aura retrouvé une forme de normalisation à l'hôpital."
Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les régions où le taux d’occupation des lits en réanimation est le plus faible.
Le "convoi de la liberté" en route
En outre, l’interdiction du "convoi de la liberté" par la préfecture de police de Paris n'empêchera pas ses différents participants de se rendre dans la capitale dès aujourd’hui. L’objectif, imiter l'initiative canadienne et obtenir la suppression du pass vaccinal.
Pourtant, Gabriel Attal estimait ce matin sur Europe 1 que ces mesures étaient encore nécessaires. "Aujourd’hui, il y a plus de personnes hospitalisées à cause du Covid qu’il n’y en a jamais eu. La situation est encore très tendue", expliquait-il.
Face à cette manifestation d’ampleur, la réponse du gouvernement s'apparente à du mépris d'après nos confrères. "Ce n'est pas le convoi de la liberté. C'est le convoi de la honte et de l'égoïsme. Ce ne sont pas des patriotes, ce sont des irresponsables", s'indignait d'ailleurs le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune sur LCI, mercredi matin.