A l'approche de l'épiphanie, l'UFC-Que Choisir a dévoilé son classement des meilleures galettes des Rois à la frangipane. Découvrez le classement au sein de notre diaporama.
"La démocratie ne signifie rien aux yeux du président" fustige Lucie Castets ce mardi 27 août. Alors que la haute-fonctionnaire vient d’être écartée de la candidature au poste de Première ministre hier, elle confie avoir ressenti “de la colère” au micro de France Inter.
En effet, Emmanuel Macron a confirmé dans un communiqué publié ce lundi qu’il exclut l’option d’un gouvernement du NFP au nom de la stabilité institutionnelle. “Le président de la République a constaté qu'un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l'alliance regroupant le plus de députés, le NFP, serait immédiatement censuré par l'ensemble des autres groupes représentés à l'Assemblée nationale. Un tel gouvernement disposerait donc immédiatement d'une majorité de plus de 350 députés contre lui, l'empêchant de fait d'agir. Compte tenu de l'expression des responsables politiques consultés, la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option”, a précisé l'Elysée.
La gauche refuse de participer à de nouveaux entretiens
Une nouvelle qui a vivement fait réagir Lucie Castets : "Le président veut être à la fois président de la République, Premier ministre et chef de parti. Les institutions ne peuvent pas fonctionner ainsi, ce n'est satisfaisant pour personne, ce n'est pas respectueux des Français ni de la démocratie", estime-t-elle.
“Le président ne peut pas composer le gouvernement de ses rêves".
Elle a tenu à rappeler que c'est le chef de l'État qui a pris la décision de dissoudre l'Assemblée nationale, "sans concertation" entraînant ainsi des élections législatives anticipées dont les électeurs "ont désigné le Nouveau Front populaire en tête, sans majorité absolue, mais avec une majorité relative".
Selon elle, "le rôle du président de la République sera de nommer un Premier ministre qui est issu du groupe majoritaire à l'Assemblée nationale, et ensuite à ce groupe majoritaire de chercher des accords avec les autres. C'est ça le fonctionnement de la démocratie, le président ne peut pas composer le gouvernement de ses rêves".
Un nouveau cycle de consultations dès aujourd’hui
Le Chef de l’État a d’ores et déjà tiré ses conclusions des deux jours de consultations avec l'ensemble des partis représentés à l'Assemblée. Il a également reçu les présidents des deux Chambres, Yaël Braun-Pivet pour l'Assemblée nationale et Gérard Larcher pour le Sénat.
Emmanuel Macron a relancé ce mardi un nouveau cycle de consultations incluant des personnalités non politiques et où les responsables de LFI, du RN et du groupe parlementaire d'Eric Ciotti ne seront pas conviés.