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A quelques semaines des élections départementales, François Hollande a confié vouloir "arracher" les électeurs du Front National. Des propos contestés par Marine Le Pen, laquelle dénonce une "caricature grotesque" de son parti.

"La seule attitude à avoir, c’est d’aller les chercher, les arracher même pour leur parler et les convaincre", a estimé mardi François Hollande. Aux quelques lecteurs du Parisien venus l’interroger à l’Elysée, le chef de l’Etat a en effet expliqué comment il souhaitait inversé la tendance donnant le Front National en tête des prochaines élections départementales. "Car si le FN est dans la République, puisqu’il participe aux élections, c’est tout sauf le parti de la République", a-t-il également affirmé. Selon lui, "ses propositions sont autant de reculs pour notre pays et pour ses électeurs

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Une "surenchère dans la violence des mots"

Une stratégie mais surtout, des termes, vivement critiqués par Marine Le Pen. "Quand on est président de la République, on doit arracher les Français à la misère, au chômage, à l’insécurité, on doit les arracher au fondamentalisme islamiste et on ne doit pas être chef de parti", a-t-elle estimé au micro d’i ce mercredi matin. Dénonçant une "surenchère dans la violence des mots qui sont utilisés pour parler des électeurs du Front National", la leader frontiste a également lâché, non sans ironie : "Pour les convaincre, on a l’impression qu’on va les mettre dans des camps de rééducation, de déradicalisation".

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Les propos de François Hollande n’ont pas seulement piqué Marine Le Pen, ils ont également fait réagir Nathalie Kosciusko-Morizet. "Il n’arrache pas grand-chose, François Hollande", a raillé la vice-présidente de l’UMP au micro de RTL.