De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), est dans le viseur de la justice française. L’ancienne ministre de l'Economie et des Finances a en effet été prise dans le tourbillon de l’affaire Tapie/Adidas. Sa décision de recourir à un arbitrage pour régler le contentieux entre l'homme d'affaire Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais lorsqu’elle occupait la fonction de ministre a été jugée "contestable" par la Cour de justice de la République (CJR). D’après les révélations du site Mediapart mercredi, Christine Lagarde serait convoquée en mai prochain devant la CJR. Elle "pourrait être mise en examen" à l'issue de ce rendez-vous.
Plus de 200 millions d'euros versés à Bernard Tapie
La directrice générale du FMI est ainsi visée en première ligne dans l’enquête pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics". Les magistrats de la CJR reprochent en effet à l’ex-locataire de Bercy de s’être impliquée "personnellement" dans l’affaire du contentieux entre Bernard Tapie et le Crédits Lyonnais. "De nombreuses anomalies et irrégularités" auraient été relevées par la CJR lors de cet arbitrage, décidée par Christine Lagarde.
Cet arbitrage privé avait condamné le Consortium, qui gérait les finances du Crédit Lyonnais à l’époque du contentieux, à verser 285 millions d'euros d'indemnités à Bernard Tapie, soit 400 millions au total avec les intérêts.
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