Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
"Écoute, monsieur le ministre, tu vas fermer ta gueule". C’est par ces mots aussi violents que directs que Jamel Debbouze aurait recadré Emmanuel Macron. C’est ce que révèle le livre baptisé "Président cambrioleur" écrit par la journaliste Corinne Lhaïk. Elle y dévoile la personnalité du président de la République au travers de plusieurs anecdotes. Comme le rapporte Gala, parmi elles, elle évoque ce soir de l’automne 2016 où, lors d'un dîner organisé par Luc Besson, celui qui était candidat à la présidentielle de 2017 a partagé la même table que Nicolas Hulot et Jamel Debbouze.
L’auteure raconte comment après "une opération reniflage auprès de l'écologiste", Emmanuel Macron tente de se rapprocher de Jamel Debbouze. Corinne Lhaïk explique alors qu’"on parle aussi banlieues et que Macron se lance dans un discours formaté, sur la formidable énergie de ses jeunes habitants". Un discours policé de politicien qui n’a pas été du goût de l’humoriste. "Écoute, monsieur le ministre, tu vas fermer ta gueule", lance-t-il alors au candidat à la présidentielle. "C'est dit sur le ton de la blague, mais l'apprenti ès quartiers est renvoyé dans ses buts", raconte l’auteure.
"Je l’aime bien. Il est jeune"
Jamel Debbouze semble pourtant ne pas lui avoir tenu rigueur de ses propos maladroits sur les banlieues puisqu’en février 2008, lors de l’émission "Au Tableau!" sur C8, quand on lui a demandé s’il "aimait bien le nouveau président ?", il a répondu avec des propos assez élogieux. "Je l’aime bien. Il est jeune. J’ai le sentiment -je peux me tromper évidemment- qu’il ne va pas avoir les mêmes réflexes que les autres, il risque de prendre des sentiers que les autres n’ont pas pris. Il risque d’être surprenant", avait-il expliqué.