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Son visage ne vous est pas inconnu et pour cause, le comédien Fernand Guiot est une "gueule" populaire du cinéma français notamment pour son rôle d'inspecteur benêt du guide Duchemin dans L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi. Malheureusement, l'artiste franco-belge, né en 1932 à Namur (Belgique), est mort à l'âge de 88 ans, samedi 26 juin à Paris, où il vivait depuis une soixantaine d'années. Une triste nouvelle annoncée, ce mardi 29 juin, par sa famille à l'AFP.
Plus de 200 films à son actif
Cantonné aux seconds-rôles, Fernand Guiot a eu une carrière des plus prolifiques. Le comédien belge pouvait se targuer d'avoir joué aux côtés des plus grands. Louis de Funès et Coluche dans L'aile ou la cuisse, Bourvil dans Le Cerveau de Gérard Oury... Il aura même donné la réplique à quatre reprises à Jean-Paul Belmondo dans Le Voleur, Le Cerveau, L'affaire Stavisky et L'Héritier.
C'est au Conservatoire dramatique de Bruxelles que l'acteur se forme avant de quitter, dans les années 50, sa Belgique natale pour la capitale française dont il ne repartira jamais. Aussi à l'aise sur les planches qu'au cinéma ou à la télévision, Fernand Guiot est riche d'une carrière de plus de 200 films, pièces et séries.
Au théâtre, il a été entre autres à l'affiche de L'Avare, Tartuffe ou encore Le Médecin malgré lui de Molière, mais aussi Le Dindon de Feydeau, Knock de Jules Romains et Bacchus de Cocteau dans une mise en scène de Jean Marais. À la télévision, il a joué dans des séries populaires telles que Julie Lescaut, Une famille formidable, Les Brigades du tigre ou Les Enquêtes du commissaire Maigret.
Fervent défenseur du métier d'acteur et de l'action culturelle, Fernand Guiot a présidé la Fédération des arts, du spectacle, de l'audiovisuel et de la presse (FASAP-FO). Celui qui a siégé plusieurs années à l'assemblée générale du Festival de Cannes déclarait dans Entre nous avoir mené "une carrière extrêmement variée. J'ai fait de la radio et de la télévision en Belgique. J'ai été acteur, jouant des silhouettes et parfois de très beaux rôles. Mon bonheur a été complet". L'homme qui s'est illustré en interprétant souvent des personnages candides regrettait toutefois "qu'on ne l'appelle plus, même pour jouer des grands-pères". Sa dernière apparition remonte à 2006 dans le film de Claude Chabrol, L'ivresse du pouvoir.