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Eve Gilles s’apprête à passer le flambeau à la Miss France 2025, qui sera élue le 14 décembre prochain, à l’occasion d’une cérémonie au Futuroscope en direct de Poitier, diffusée sur TF1.
Derrière son train de vie à cent à l’heure, Eve Gilles n’a pas une vie si facile. Dans une interview accordée à Konbini, elle a révélé être atteinte d’une maladie très rare : la dyskinésie paroxystique. Une maladie dont elle souffre depuis l'enfance. “A mes huit ans, je sentais que je ne contrôlais pas mon corps sur certains mouvements. C’était au basket, quand on devait faire des accélérations en fin de séance, je sentais que je ne contrôlais pas ce que je faisais. J’en ai parlé à mon père, je lui ai dit : “J’ai des tics, je ne contrôle pas, je ne fais pas exprès”. Lui, il pensait que je faisais un petit peu la folle parce que j’étais devant les autres et en fait, non”, confie-t-elle.
“A mes 14 ans, elle (une neurologue) me diagnostique de la dyskinésie paroxystique. C’est des mouvements que je ne contrôle pas pendant un certain laps detemps. [...] L’intensité de la crise peut-être plus ou moins forte, ça peut être un bras qui part vers l’intérieur, ça peut être mes deux bras, ça peut être tout mon corps. Ça peut même être au niveau du visage, c’est pour ça que souvent, quand je fais une crise, je ferme les yeux”, raconte-t-elle pour la première fois.
Le jour où Dany Boon l’a aidée en pleine crise
Une maladie qui s’est manifestée pendant son règne de Miss France à plusieurs reprises, comme elle le raconte. "J’ai eu une crise sur un couronnement où j’ai dit à Miss Aquitaine : 'On prend tout notre temps', et ça s’est bien passé, il a juste fallu attendre quelques secondes", confie-t-elle dans les colonnes du Parisien.
La jeune femme de 21 ans a notamment été soutenue pendant une crise par Dany Boon, lors du passage de la flamme olympique. "Dany Boon m’a tenu la main. Ce geste suffit pour bloquer une crise ou la rendre inaperçue", s’enthousiasme la jeune femme.
Une handicap dont elle a fait une force
Aujourd’hui, elle a choisi de prendre la parole sur cette maladie méconnue du public afin de sensibiliser et donner de l’espoir à toutes les personnes qui souffrent d’un handicap invisible. “C’était une maladie qui prenait beaucoup de place, pour moi étant petite, donc je ne voulais pas qu’en tant que femme, elle me définisse, et qu’en tant que Miss, elle me définisse.
Aujourd’hui, ce qui me pousse à prendre la parole, ce n’est pas juste de faire connaître ma maladie, c’est vraiment d’être un espoir pour ces personnes qui ont des maladies invisibles et qui ne savent pas comment réagir, qui ont peur de rêver trop grand”, conclut-elle. Un beau message d'espoir et de tolérance !