De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La polistes fuscatus, plus connue sous le nom de “guêpe” envahit très souvent nos jardins en été. Cette année, les insectes volants prolifèrent partout dans l’Hexagone. Les professionnels sont débordés, assurait déjà France 3 en juin dernier. C’est un “été à guêpes”, et il faut redoubler de prudence.
“Comme on a eu un printemps tempéré, les reines sont sorties d'hibernation assez tôt, dès la mi-mars. Les premiers nids sont apparus mi-avril et c’est pour cela qu’aujourd'hui on a des nids qui ont déjà la taille de ceux qu'on devrait retrouver fin juillet début août c’est-à-dire celle d’un ballon de basket”, confiait David Kato alors, spécialiste de la destruction de nids, sur France 3.
Comment s’en débarrasser efficacement et passer un été plus serein ?
Le traditionnel appât à guêpes, qui consiste à remplir une bouteille d’un mélange sucré afin de les attirer et de les y piéger, ne fonctionne pas toujours. Pourquoi ne pas tester ces nouvelles astuces en vogue ? Découvrez-les dans notre diaporama.
Guêpes : faut-il faire enlever un nid chez vous ?
Si votre jardin est envahi par les guêpes, il est possible qu’un nid soit présent sur votre terrain. Un nid de guêpes peut contenir jusqu’à 10 000 individus, énoncait encore David Kato sur France 3.
Le plus souvent, les insectes jaunes et noir construisent leur habitat dans les arbres, les avant-toits, ou encore les greniers. Scrutez bien ces endroits chez vous !
“La première étape pour empêcher les guêpes d’entrer dans votre grenier est de sceller les fissures et les crevasses. Vous pouvez utiliser de la mousse de polyuréthane pour remplir les zones où elles peuvent s’introduire”, précise le site achzine.fr.
Si vous souhaitez vous débarrasser d’un nid, prudence : il vaut mieux faire appel à un professionnel. Vous risquez en effet de vous faire piquer par ces petites bêtes.
Des guêpes plus nombreuses cet été
Vous trouvez que les guêpes sont plus nombreuses que les années précédentes ? Vous avez raison ! Et tout le pays est concerné. Les températures douces de cet hiver et le temps sec de ce printemps y sont pour quelque chose. "Nous estimons que 90 % des futures reines meurent habituellement pendant l’hiver en raison du froid ou par manque de nourriture stockée", a expliqué à La Voix du Nord Éric Darrouzet de l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte et chercheur à l’Université de Tours.
Conséquence : le nombre d'interventions a explosé depuis le début de l'été. "J’ai eu à faire 150 à 200 interventions depuis début juillet. C’est déjà autant que l’été dernier (juillet et août 2021 réunis)", a confié un spécialiste au Parisien. Les différents épisodes de canicule ont fait que ces insectes se sont rapprochés de nous en masse. Selon Mathieu Flores, entomologiste et chargé de mission à l’Opie, interrogé par actu.fr, "quand il fait chaud, elles vont chercher de l’eau. Mais avec les fortes chaleurs et la sécheresse, les points d’eau les plus accessibles sont souvent ceux près des humains".