De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quelles seront les conséquences de la suppression de la taxe d'habitation ?
La taxe d'habitation est due aux collectivités locales par tout résident d'un logement au 1er janvier, que celui-ci soit propriétaire, qu'il vive en location immobilière ou en sous-location. Cet impôt local a pour but de financer des projets d'environnement, d'urbanisation, ou encore d'amélioration des équipements culturels, sociaux et sportifs. Sa suppression définitive prévue pour 2020 va être compensée par l'Etat, qui versera des enveloppes budgétaires fixes chaque année aux mairies. Celles-ci perdront ainsi leur autonomie financière et seront face à deux options pour équilibrer leur budget : réduire les aides sociales et le financement des associations ou bien augmenter considérablement la taxe d'habitation des ménages non exonérés.
Les prix de la location immobilière vont-ils diminuer ?
Le montant de la taxe d'habitation tenait compte jusqu'alors de la surface du logement occupé. Pour permettre d'augmenter le pouvoir d'achat des Français, la réforme consiste à prendre dorénavant en considération les revenus de l'occupant du logement. Quoi qu'il en soit, n'étant pas directement liée au logement comme les impôts fonciers, mais à celui qui l'occupe, cette taxe n'entraînera aucune conséquence sur le prix de la location immobilière pas plus que sur celui de la sous-location.