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Gad Elmaleh
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Le 11 juillet 2019, Gad Elmaleh avait fait parler de lui dans l'actualité people. En effet, le magazine Society a consacré son numéro à l'humoriste en titrant "Gad et le malaise". Dans cette édition, le magazine a publié le témoignage d'un autre humoriste qui l'accuse d'avoir copié son sketch sur "le blond".
Cet humoriste, Kamel Bennafla, a affirmé avoir rencontré Gad Elmaleh à la fin des années 90 dans une émission d'Europe 2 présentée par Tex. À cette époque-là Kamel Bennafla remporte un franc succès sur scène avec l'un de ses sketchs intitulé Ma femme au ski où "un blond (...) un beau gosse, propre sur lui, qui fait tout bien et ridiculise les autres".
Très fan de son homologue, Gad Elmaleh lui demande alors un enregistrement de son sketch pour "l'écouter à la maison". Mais quelques années plus tard, Kamel Bennafla, qui joue toujours son sketch Ma femme au ski, se fait interpeller par le public qui l'accuse d'avoir plagié Gad Elmaleh : "J’ai tout de suite compris, mais j’ai gardé mon calme. (...) Je ne veux pas rentrer dans ces trucs-là, la radio n’existe plus, je ne veux pas m’embrouiller avec Gad", a-t-il affirmé dans Society.
Gad Elmaleh déjà accusé par CopyComic
La star avait été épinglée deux fois par la chaîne YouTube CopyComic. Dans une vidéo publiée le 5 février dernier, le vidéaste avait analysé et décortiqué toutes les blagues de l'humoriste tout en les comparant à celles de ses homologues américains et québécois.
Dans la vidéo de 14 minutes, le "justicier" de Youtube avait mis en lumière de nombreuses similitudes entre les sketchs du français et les sketchs d'autres stand-uppers tels que Jerry Seinfeld et Louis C.K. En effet, la star française reprend parfois mot pour mot certaines phrases prononcées par d'autres comiques. En réponse à cela, le Bordel Comédie Club de Montréal avait décidé de le bannir totalement de sa salle de spectacle.
Gad Elmaleh reconnaît s'être inspiré des humoristes Américains
Face aux nombreuses accusations dont l'humoriste a été victime, Gad Elmaleh a décidé de briser le silence dans les colonnes du Parisien le 25 septembre 2019.
Interrogé par nos confrères, l'humoriste ne nie pas s'être inspiré de ses homologues américains pour écrire ses sketchs : "Si la nouvelle génération d'humoristes est née dans le stand-up, nous, on était complètement ébahis, fascinés par ça… À ce moment-là, qu'est-ce qu'on fait ? On s'en inspire, oui, on prend des choses et on les met à notre sauce. Mais, on parle d'1 minute 30… Peut-être qu'on a été à la facilité, en s'inspirant des techniques de vannes, des chutes, des punchlines des Américains. Jerry Seinfeld, qui est devenu un ami, je le dis sans cesse, je lui ai pris beaucoup plus dans la vie tous les jours que dans son show. Alors, je me suis inspiré d'eux. OK, d'accord. Qu'est-ce qu'il faut faire maintenant ? Est-ce qu'il y a un confessionnal pour humoristes ?", a-t-il expliqué avant d'ajouter : " Ce qui caractérise mon humour, c'est un langage que j'ai inventé, les personnages, la gestuelle, mon regard sur la vie, mon histoire personnelle".
Accusé par la chaîne YouTube CopyComics, l'humoriste révèle avoir très mal vécu ces accusations : "Il y avait un fond de hargne, une volonté de nuire… Personne n'a envie d'être affiché dans la presse comme quelqu'un qui a volé. Je me suis bien sûr fermé à ce moment-là, ma première réaction a été, je ne sais pas si j'ai eu raison ou non, de vouloir savoir d'où ça venait. Si tu prends une gifle dans la foule, tu ne te dis pas d'emblée 'c'est la vie', mais plutôt 'c'est qui le connard qui'", a-t-il expliqué.
Jamel Debbouze
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C'est en octobre 2017 que le scandale éclate autour d'un possible plagiat de la part de l'humoriste français Jamel Debbouze. La chaîne YouTube CopyComic a en effet mis en lumière de grandes similitudes entre les sketchs de Jamel Debbouze et les sketchs de l'humoriste américain Dave Chapelle. Le problème est que le spectacle de l'humoriste Dave Chapelle est sorti en 2000, soit quatre ans avant celui de Jamel Debbouze. Invité au micro de RTL en novembre 2017, la star a nié les accusations de plagiat : "Évidemment, on s'inspire de tout ce qu'il y a autour de nous, mais en ce qui me concerne, je ne me suis jamais calqué sur qui que ce soit" a-t-il expliqué avant d'ajouter "J'écris des textes à longueur de journée, je m'inspire de moi et de ce qui m'entoure. Évidemment, on peut laisser traîner une oreille, mais on ne peut pas réduire un artiste à cela".
Malik Bentalha
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L'humoriste et acteur Malik Bentalha n'a pas été épargné par la chaîne YouTube CopyComic. Dans une vidéo publiée le 4 juin 2018, la star a été accusée d'avoir plagié des sketchs d'humoristes américains. Dans le lot, on retrouve son fameux sketch "des claquettes" inspiré des sketchs du célèbre acteur Eddie Murphy, en 1983. A travers la vidéo, on apprend également que Malik Bentalha s'est également fortement inspiré des humoristes français tels que Jean-Luc Lemoine, Kheiron ou encore Mustapha El Atrassi. Une certaine ironie lorsque l'on sait que le jeune homme avait déclaré quelques années plus tôt en 2015 : "L'humour c'est compliqué, car tout le monde veut faire humoriste aujourd'hui, mais chacun son métier les amis".
Michaël Youn
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Après Gad Elmaleh, Jamel Debouzze et Malik Bentalha, la chaîne YouTube a accusé cette fois-ci l'acteur et comique Michaël Youn. Dans une vidéo de 10 minutes publiée en mai 2018, la star française a été accusée d'avoir plagié le célèbre humoriste Coluche. En effet, le montage vidéo montre des similarités troublantes entre les blagues de Coluche et certains sketches du spectacle Pluskapoil de Michaël Youn. De même que certaines scènes comiques provenant du film Fatal, réalisé par Michaël Youn, semblent avoir été plagiées de l'humoriste américain Dane Cook. Pour finir, la chaîne CopyComic a accusé la star d'avoir plagié les caméras cachées de l'humoriste français Remi Gaillard.
Tomer Sisley
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Le premier a avoir été accusé de plagiat par la chaîne YouTube CopyComic n'est autre que l'acteur et humoriste Tomer Sisley. Dans deux vidéos publiées en octobre 2017, le vidéaste anonyme a comparé les blagues de l'humoriste français avec les sketchs de grandes célébrités internationales telles que Robin Williams, Jon Stewart ou encore Jim Gaffigan. Interrogé par un journaliste d'Envoyé spécial en mars 2018, Tomer Sisley a expliqué assumer totalement ce plagiat : "A l'époque, internet, c'était pas du tout ce que c'est aujourd'hui. Ces humoristes américains étaient absolument inconnus en France. Il y en a plein à qui j'ai pris une vanne… ou deux, et je les ai collées à l'intérieur du spectacle qu'on avait déjà. C'était comme une garniture, quoi" a-t-il avoué.