La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Yan Cheng était atteint d’une infirmité motrice cérébrale. En fauteuil roulant, il était incapable de se déplacer, de parler, ou encore de manger seul. Le jeune homme vivait par ailleurs seul avec son père depuis la mort de sa mère il y a quelques années, explique le Quotidien de la jeunesse de Pékin.
Le drame débute le 22 janvier, lorsque Yan Xiaowen, le père de l’adolescent, est mis en quarantaine en raison d’une fièvre, à Hong’an dans le Hubei, la province où tout a commencé. Plus personne ne peut alors nourrir et prodiguer ses soins à Yan Cheng, qui se retrouve livré à lui-même, explique Ouest France.
Craignant pour la santé de son fils, Yan Xiaowen, aurait alors publié un appel à l’aide sur un réseau social chinois. "En raison de son placement en quarantaine, Yan Xiaowen n’était pas en mesure de prendre soin de son fils", ont indiqué les autorités de Hong’an. "Il a donc mandaté des proches, ainsi que les cadres et médecins du village pour qu’ils s’occupent de lui", ont-elles précisé.
Aide insuffisante
L’aide apportée à la suite de ce message n’a visiblement pas été suffisante, puisque le fils est finalement décédé. Le jeune homme âgé de 17 ans est mort le 29 janvier dans la commune de Huajiahe où il habitait avec son père, selon un communiqué publié par les autorités locales, à la suite d’une enquête.
L’affaire a provoqué un véritable scandale en Chine sur le réseau social chinois Weibo, révèle Ouest-France. De nombreux internautes se sont indignés : "Ça me rend fou de rage et en même temps ça m’attriste" déplore un premier, "C’est dégueulasse" lâche un second .
Selon les autorités de Hong’an, le chef local du Parti communiste chinois (PCC) ainsi que le maire ont "manqué à leurs responsabilités". Ils ont tout deux été démis de leurs fonctions.