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Boursicoter comporte, nous le savons, des risques. Si l’indice CAC 40 a battu des records en affichant une hausse de plus de 26% fin 2019, certains investisseurs ont tout de même pu engendrer des moins-values. Tout dépend de la date de l’achat des titres et des actions choisies, note Le Revenu.
Cette mauvaise nouvelle ne pourrait en revanche l’être qu’en apparence. Vous avez en effet la possibilité de tirer profit de cette perte cette année. Il vous faut pour cela appliquer quelques règles que voici.
Les plus-values boursières sont taxées au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% (12,8% d'impôt + 17,2% de prélèvements sociaux), depuis le 1er janvier 2018, l’année de leur déclaration. Parallèlement, les dividendes sont eux fiscalisés dès leur perception. Cela afin de comptabiliser les possibles moins-values effectuées sur d'autres ventes de titres. En somme, si vos moins-values dépassent vos gains, vous n’avez pas à régler d’impôt.
Impôts : imputez vos moins-values jusqu’à ce que la plus-value soit effacée
Grâce à la loi de finances 2018, les règles, encore floues jusqu’ici, ont été précisées :
- les moins-values s’imputent en premier lieu sur les plus-values de la même année
- les moins-values ne sont pas réduites d’un abattement pour durée de détention. Et ce, peu importe le mode d’imposition retenu.
Ainsi, si vous retenez une imposition de vos gains au barème progressif, vous pouvez imputer vos moins-values sur les plus-values de votre choix. A noter que les abattements pour durée de détention s’apposent après déduction des moins-values.
Cela ne suffit pas à effacer l’ensemble de plus-values ? Piochez alors dans vos moins-values non utilisées subies les années précédentes. Elles sont en effet reportables dix ans. Vous pouvez ainsi imputer vos moins-values jusqu’à ce que la plus-value soit effacée.