La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La saison de la déclaration de revenus est lancée, et comme chaque année, revient avec elle les arnaques liées aux impôts. En effet, le 13 avril 2023, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) vous ouvrira le site dédié à la déclaration de vos revenus, si vous n'avez pas demandé à la recevoir par courrier. Mais le magazine 60 Millions de consommateurs alerte sur les faux mails que vous risquez de recevoir au même moment.
Des mails envoyés par des arnaqueurs ont déjà fait des victimes. Dans ces derniers, on retrouve l'en-tête du site impots.gouv.fr et la signature de la DGFiP. Le mail vous annonce alors en leurs noms que vous allez bénéficier d'un remboursement d'impôts si vous remplissez le formulaire en ligne que l'arnaqueur vous propose.
Les bons réflexes pour ne pas être piégé
Le magazine a lui-même reçu ce mail d'arnaques. "Nous avons le plaisir de vous informer que suite à notre traitement de votre déclaration de revenus, nous avons calculé que vous avez droit à un remboursement d’impôt d’un montant de 115,49 €", est-il annoncé dans ce mail. Ainsi, un lien vous est proposé pour remplir le formulaire qui vous fera accéder à ce fameux remboursement. Une fois que vous cliquez sur le lien, un site identique à impots.gouv.fr s'affiche. Le piège s'est déjà refermé.
Une fois sur ce site, il vous est demandé d'indiquer vos coordonnées bancaires. Néanmoins, plusieurs indices peuvent vous permettre de ne pas vous faire escroquer. En effet, l'adresse électronique ne peut pas être la même que la DGFiP. Commencez donc par vérifier l'adresse de l'expéditeur. Certains mails peuvent être très similaires, mais il y aura toujours une différence entre la véritable adresse et celle qui sert au phishing.
Enfin, n'ouvrez pas la pièce jointe et ne cliquez sur aucun lien. Si vous pensez que ce mail est un faux, il vous est possible de le signaler via SignalSpam ou vérifier sa véracité sur Cybermalveillance.gouv.fr, la plateforme du gouvernement dédiée aux phishings.