
Dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, le van de son grand-père, Philippe Vedovini, a été minutieusement fouillé par les enquêteurs avant d’être restitué. Le corps du petit garçon a-t-il...
Les résidences secondaires représentent une part significative du parc immobilier français, avec près de 3,5 millions de logements concernés. Certaines régions touristiques comme la Côte d’Azur, la Bretagne ou les Alpes voient leur marché saturé par ces acquisitions, au grand dam des résidents permanents qui peinent à se loger à cause de la flambée des prix.
Face à cette situation, des villes comme Saint-Malo, Annecy ou encore Bayonne ont mis en place des mesures pour encadrer l'achat de logements secondaires. La réforme pourrait aller plus loin avec l'idée d'une taxation supplémentaire, voire d'une interdiction pure et simple dans certaines zones en tension.
À Barcarès, une station balnéaire des Pyrénées-Orientales, l'augmentation de 60 % de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires fait des mécontents. Alors que la commune, où 80 % des habitations sont secondaires, a décidé de cette hausse pour inciter à l'occupation des logements tout au long de l'année, les propriétaires n'ont pas tardé à réagir.
Certains, comme Chantal, voient leur impôt bondir de 1 800 à 3 000 euros, une charge difficilement supportable. "Si j'étais seule, je devrais vendre, tout augmente", confie-t-elle dans les colonnes de Franceinfo. Si certains habitants permanents de la ville accueillent positivement cette décision, jugeant que les résidences vides en hiver sont un frein pour la commune, les propriétaires de maisons secondaires estiment que cette surtaxe est injuste et trop lourde.
Avec la pression croissante sur le marché immobilier, les résidences secondaires sont de plus en plus scrutées par les pouvoirs publics. L'introduction de nouvelles taxes et de restrictions d'achat pourrait modifier le paysage immobilier et réduire l'attrait d'un investissement dans un second bien. Toutefois, ces mesures doivent trouver un équilibre entre l'intérêt des propriétaires et la nécessité de loger les populations locales.
La législation sur les achats immobiliers risque d’évoluer, les acheteurs potentiels devront se tenir informés des évolutions réglementaires, sous peine de voir leur projet de résidence secondaire tomber à l’eau.
En principe, un locataire HLM dispose de revenus modestes, ce qui justifie son accès à un logement social. Or, certains cas ont révélé que des locataires de HLM possédaient un bien immobilier en parallèle, notamment une résidence secondaire.
Si la loi ne l’interdit pas directement, les bailleurs sociaux peuvent exiger une transparence sur la situation patrimoniale de leurs locataires. En cas de détection d’une propriété supplémentaire, le droit au maintien dans le logement social peut être remis en question.
Depuis la loi Elan de 2018, les organismes HLM disposent d’outils pour vérifier que leurs logements sont bien attribués à ceux qui en ont réellement besoin.