De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Faut-il investir dans l'or ? Depuis le début de la crise sanitaire, qui paralyse la France depuis bientôt un an désormais, la question se pose pour certains épargnants. A l'instar de la pierre, le métal précieux est parfois considéré comme une valeur refuge, qui ne saurait faire défaut. Rien n'est moins vrai, puisque les cours de l'or sont eux aussi fluctuants. Cependant, il faut aussi rappeler qu'à l'inverse d'un produit d'épargne, l'or ne travaille pas.
Par conséquent, nul ne gagne de l'argent en achetant et en conservant de l'or. C'est la plus-value à la revente qui permet donc de s'enrichir. Force est désormais de constater que les prix du lingot s'avèrent particulièrement attrayants ces derniers temps, rapporte le site spécialisé Dossier Familial. En août 2020, il y a donc quelques mois, cette lourde barrette dont l'ocre scintille avec élégance atteignait son plus haut historique. A l'époque, le prix était de 55 630 euros l'unité.
De quoi pousser quelques-uns à se séparer de leurs pépites ? Peut-être. Pourtant il est parfois bon d'attendre. Voire de s'abstenir, poursuivent nos confrères. Explications.
Les prix de l'or vont-ils continuer à monter ?
D'abord parce qu'il semblerait que l'or soit encore et toujours sur une pente ascendante. Certes, "les cours se sont légèrement repliés" depuis l'été dernier souligne le titre de presse. Et pourtant, il est tout de même question d'une "santé insolente" : au global, le métal progresse de 25% sur l'année 2020. Cela fait suite à une hausse de 19% en 2019. Et cela pourrait ne pas s'arrêter.
Prix de l'or : les indicateurs qui sont au vert
"Les taux d'intérêt américains devraient rester durablement très faibles, ce qui, historiquement, est favorable à la bonne tenue des cours de l'or", explique François de Lassus, consultant pour Loomis FCX Gold and Services, un établissement qui sous traite l'acquisition et la conservation d'or, notamment pour les établissements bancaires mais pas seulement. Il a été sollicité par Dossier Familial.
En outre, indiquent encore nos confrères, la pandémie autant que les tensions sino-américaines tendent à pousser les investisseurs incertains vers le métal ocre. De quoi créer une vraie demande…
Dans quel cas faut-il s'abstenir de revendre son or ?
Cependant, au-delà de ces éléments potentiellement encourageants, d'autres raisons peuvent pousser à la rétention d'or. Les taxes.
En effet, la fiscalité de l'or a de quoi être très dissuasive. Quiconque ne peut justifier de 22 ans de détention devra hélas payer plein-pot, ce qui signifie que la plus-value sera taxée à hauteur de 36,2%.
Passé de trois ans de détention, qu'il faut pouvoir justifier d'une facture d'achat, chaque année accorde un abattement de 5% sur la fiscalité à la revente.