Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
C’est peut-être le grand sujet de l’élection. La succession, qui faisait récemment l’objet d’un rapport du Conseil d’analyses économiques (CAE), s’est invitée dans la campagne présidentielle il y a d’ores et déjà plusieurs semaines… et ne semble pas vouloir repartir. Tant et si bien que l’essentiel des candidats se prononcent désormais sur cette question qui semble tarauder les Françaises comme les Français. A bien des égards, si l’on en croit les experts de l’organisme chargé de conseiller Matignon, le système actuel est défectueux. Il accroît les inégalités de chances, de patrimoine et d’opportunités…
D’aucuns, informe donc France Info, estiment que la meilleure façon d’y remédier consiste à simplifier la transmission de certains Français. C’est le cas de Valérie Pécresse, qui mise sur un "choc de transmission". "J'assume qu'on puisse transmettre son patrimoine à ses enfants. C'est le fruit d'une vie de travail qui a été taxé, hypertaxé et retaxé", a-t-elle ainsi déclaré devant les micros du Figaro. Le président en exercice partage un avis comparable. Dans les colonnes du Parisien, il expliquait qu’il fallait "plutôt accompagner les gens pour les aider à transmettre les patrimoines modestes". Il n’a pas précisé davantage sa pensée. Le candidat écologiste Yannick Jadot a quant à lui proposé ce vendredi 28 janvier, s'il est élu, un "abattement jusqu'à 200.000 euros" sur les droits de succession, devenus thème crucial dans la campagne présidentielle. Un abattement qu'il souhaite appliquer également aux "successions aux petits-enfants" car, selon lui, ce sont eux qui "ont plus besoin de l'héritage que les enfants". Jean-Luc Mélenchon place quant à lui la barre à 120 000 euros par personne le plafond d’exonération et promet de "tout prendre" au-dessus du seuil de 12 millions d’euros. Marine Le Pen (RN) veut de son côté réduire les délais entre deux donations à 10 ans (contre 15 ans aujourd’hui), à hauteur de 100 000 euros, et exonérer les biens immobiliers jusqu’à 300 000 euros.
Transmettre : les erreurs à ne pas faire lors de la succession
Peut-être vous apprêtez-vous à transmettre votre propre capital et il est possible que ces avis résonnent avec votre situation. Ceci étant, il importe de garder à l’esprit qu’il est possible - en l’état actuel des choses - d’aider ses héritiers à mieux vivre. À condition, bien sûr, de ne pas multiplier les erreurs ! Certaines fausses bonnes idées peuvent finalement leur coûter très cher, indique Notre Temps sur son site. Récapitulatif des erreurs à ne pas commettre.