Ce lundi 25 novembre, 43 départements sont touchés par une vigilance pour vent violent. Découvrez si vous êtes concerné.
On parle de placement à long terme quand un capital est investi durant plus de trois ans. Le choix des placements peut être modulé en fonction de plusieurs paramètres. Les plus importants tiennent à l’âge de l’investisseur et au niveau de risque que l’on est prêt à courir aux différentes étapes de la vie.
- 30 à 40 ans : dans cette tranche d’âge, si l’on dispose de 100 000 euros à placer, par exemple à la suite d’une donation ou d’un héritage, la priorité peut être donnée au rendement. La marge de risque acceptable est large.
La priorité peut être donnée à des enveloppes fiscales comme le PEA ou un contrat d’assurance vie en Unités de Compte. On y investira 60 000 euros sans perdre de vue que ce n’est qu’au bout de 5 à 10 ans que les probabilités de plus-values boursières l’emportent sur celles de moins-values. Parmi les supports proposés, il faut donner la priorité aux actions. Selon une récente étude de l’AMF, elles ont délivré un rendement annualisé moyen de 5,3% sur 20 ans. Ce placement est accessible à travers des FCP ou des Sicav.
Vingt mille euros pourront être consacrés l’achat de parts de SCPI. Toujours à horizon de 20 ans, ces produits d’épargne collectif, accessible à partir de quelques centaines d’euros, ont délivré un taux de rendement Interne (plus-value /+ loyers) de près de 10%. Difficile de faire mieux.
Enfin 10 000 euros pourront être placés sur un fonds euro d’un contrat d’assurance vie, afin de lancer le compteur fiscal et de sécuriser cette épargne à 100%. Le solde du capital (10 000 euros) pour être dédié aux placements plaisirs : art, montres de qualité, grands crus (à stocker…), or, etc.
- 40 à 60 ans : lorsque les temps commencent à grisonner, la marge de risque que l’on est prêt à accepter décroît. Que l’on possède un PEA ou un contrat d’assurance vie en UC, on consacrera 40 000 euros aux actions et 20 000 euros aux fonds en euros. Par prudence, on sélectionnera des fonds mixtes, une approche diversifiée permettant de profiter d’un rendement satisfaisant tout en protégeant le capital investi.
Placer 20 000 euros en SCPI est une bonne option. Si on souhaite diminuer son imposition, on s’intéressera aux SCPI de plus-value. Elles ne distribuent pas de dividendes, mais visent à dégager plus-values à long terme en acquérant des biens immobiliers décotés qui se valoriseront au fil du temps. Ces parts devront être gardées 22 ans pour éteindre l'impôt sur les plus-values immobilières et (30 ans pour les prélèvements sociaux).
Les 20 000 euros restants pourront être consacrés aux placements plaisirs et à l’or. Comme la Banque centrale des Pays-Bas, l’a récemment rappelée, l’or sera le seul actif qui surnage en cas de chute du système financier mondial. Consacrer 10 000 euros à l’achat de pièces d’investissements (Napoléon, Krugerrand, Mapple Leaf, etc.) est une précaution utile. Rentable, puisque le cours du métal jaune a progressé de 42,3% (en dollars) sur 20 ans.
- Au-delà de 60 ans, la plupart des investisseurs ayant 100 000 euros à placer privilégieront la prudence, le but étant de protéger le capital afin qu’il puisse être transmis. Aussi faudra-t-il réduire la poche actions d’un contrat d’assurance vie à 20 000 euros pour pimenter un peu le rendement, et rapatrier 40 000 euros sur le fonds en euros. La soixantaine est aussi le bon moment pour augmenter le portefeuille de SCPI que l’on détient de 20 à 30 000 euros, la priorité aux SCPI de rendement afin d’améliorer le niveau d’une pension de retraite. En règle générale le taux de distribution de ces SCPI est d’environ 5% par an. Enfin, on conservera 10 000 euros sur l’or, facile à transmettre sous forme de pièces ou de "lingotins" (de 5 à 500 grammes).